2ème rencontre algéro-européenne sur l’énergie à Bruxelles

L’Algérie et l’Union européenne (UE) tiennent ce mardi, à Bruxelles, une réunion sur l’énergie. Il s’agit de la deuxième rencontre de haut niveau visant à renforcer leurs relations dans le domaine de l’énergie conformément aux dispositions du mémorandum d’entente sur l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux parties, signé en 2013. La réunion de mardi à laquelle participera le ministre de l’énergie, Noureddine Boutarfa, sera l’occasion d' » examiner les progrès qui ont été faits dans le domaine de la coopération énergétique, notamment en ce qui concerne les investissements européens en Algérie dans la production et  l’acheminement du gaz, ainsi que dans le secteur de l’énergie renouvelable », ont souligné les services du commissaire européen.

En effet, l’UE et l’Algérie œuvrent pour approfondir leur coopération dans le secteur énergétique et l’étendre, au-delà du secteur des hydrocarbures, à celui de l’électricité et des énergies nouvelles et renouvelables, à l’efficacité énergétique et au développement des infrastructures. Dans ce cadre, un premier forum d’affaires algéro-européen s’est tenu en mai 2016 à Alger, avec la participation de plus de 500 entreprises algériennes et européennes ainsi que des associations industrielles, institutions financières et des experts. Ce forum a mis l’accent sur la composante industrielle et la nécessité de garantir un maximum d’intégration locale pour en assurer la pérennité et contribuer à faciliter et promouvoir les investissements européens dans les secteurs du gaz naturel, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

L’enjeu pour l’Europe est capital. Il y a une année, la Commission européenne a dévoilé un train de mesures visant à préparer l’Union à la transition énergétique mondiale et à lui permettre de faire face à d’éventuelles ruptures d’approvisionnement en énergie. Pour remédier à la fragilité du système européen d’approvisionnement en gaz, la Commission a proposé de passer d’une approche nationale à une approche régionale pour la conception des mesures destinées à renforcer la sécurité d’approvisionnement, et tente de diversifier ses sources d’approvisionnement pour limiter l’emprise de la Russie sur le marché européen (APS)