5e session du Conseil algéro-américain sur le commerce et l’investissement

Les moyens d’éliminer les entraves aux flux commerciaux et d’investissements entre l’Algérie et les Etats-Unis ont été au menu des travaux de la 5ème session du conseil algéro-américain de l’Accord-cadre sur le commerce et l’investissement (TIFA) tenue lundi à Alger. Co-présidée par les secrétaires généraux des ministères, respectivement, du Commerce, Mohamed Helaili, et de l’Industrie et des mines, Rabea Kharchi, et par le représentant adjoint des Etats-Unis pour le commerce, Daniel Mullaney, cette session de la TIFA a été axée sur les récents développements dans les politiques économiques en Algérie et aux Etats-Unis et sur l’appui au commerce et à l’investissement à travers le renforcement des capacités.

L’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’accès aux marchés ainsi que le renforcement du cadre juridique bilatéral ont également figuré parmi les thèmes principaux de cette session. Dans son allocution d’ouverture, M. Helaili a affiché son souhait de parvenir à des résultats qui seront « bénéfiques et fructueux pour un développement harmonieux des relations économiques et commerciales entre les deux pays ». « Les Etats-Unis sont un partenaire important pour nous, il est notre 6ème fournisseur et 3ème client », a-t-il relevé. En 2016, le volume global des échanges commerciaux entre l’Algérie et les Etats-Unis a atteint 5,6 milliards de dollars composés de 2,3 milliards de dollars d’importations algériennes et de 3,3 milliards de dollars d’exportations algériennes, contre 4,7 milliards de dollars en 2015 (2,7 milliards d’importations et 1,9 milliard d’exportations), a précisé M. Helaili.

Pour sa part, M. Mullaney a mis l’accent sur l’importance d’élargir la collaboration et de renforcer les échanges avec l’Algérie qui est, a-t-il ajouté, « un pays en phase de transition économique » ayant réalisé des « progrès » sur les plans économique et règlementaire. Il a, toutefois, appelé la partie algérienne à tirer davantage profit du Système général des préférences (SGP) lequel est un dispositif mis en place par les Etats-Unis en 1970 permettant aux pays en développement de bénéficier des exonérations des droits de douanes et taxes à l’exportation vers le marché américain. « Nous constatons que l’Algérie n’a placé que deux produits sous le système SGP, et nous souhaitons voir l’Algérie profiter davantage de ce régime tarifaire avantageux », a-t-il soutenu. Ce régime préférentiel, dont a bénéficié l’Algérie pour la première fois en 2004, concerne les produits manufacturés, les produits semi-finis et certains produits agricoles, de la pêche et de l’artisanat (APS)