Bedoui réaffirme la position algérienne sur la migration clandestine

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a réaffirmé lundi à Tunis la détermination de l’Algérie à renforcer la coopération régionale et bilatérale en matière de migration clandestine, afin de préserver la dignité des personnes et lutter de façon « complète, permanente et solidaire » contre les causes qui poussent des milliers de personnes démunies sur la voie de la migration, de la mendicité et de l’exploitation par les groupes criminels.

La coopération dans ce domaine doit être « intégrée et exige le soutien de la communauté internationale », en contribuant au rétablissement de la sécurité, au règlement des conflits et à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier, ainsi qu’à travers l’encouragement du développement par les investissements, la promotion des PME et l’encouragement de la migration légale, vu que la région du Sahel compte plusieurs pays classés parmi « les moins développés » au monde. Il a rappelé les mesures prises par l’Algérie en vue d’assumer « ses responsabilités » quant à ce phénomène, basées sur la révision des législations nationales règlementant la circulation des étrangers.

M ; Bedoui a rappelé notamment « le durcissement des sanctions » à l’encontre des activités liées à la migration clandestine et la mobilisation « d’importantes ressources » pour la sécurisation de ses frontières maritimes et terrestres. « Les efforts considérables consentis par l’Algérie tout le long du littoral national ont permis de « briser le rêve européen pour les candidats à la migration clandestine parmi les Algériens, les Africains et d’autres », a-t-il dit. Cependant, « l’absence de mesures rigoureuses pour lutter contre les causes structurelles » du flux migratoire a transformé progressivement l’Algérie en « un passage obligé pour un nombre croissant de migrants clandestins », a-t-il regretté (APS)