Benghebrit ordonne le retrait immédiat du manuel de géographie

Le ministère de l’Education nationale a décidé le retrait immédiat du manuel de géographie de la 1ère année moyenne suite à la constatation d’une erreur dans une page du manuel, a indiqué jeudi un communiqué du ministère. « Suite à la constatation d’une erreur dans une page du manuel de géographie de la 1ère année moyenne, édité par l’entreprise nationale des arts graphiques, le ministère de l’Education nationale a pris la décision de procéder au retrait immédiat du manuel en exigeant de l’éditeur d’apporter les rectifications nécessaires ».

D’autre part, ajoute le communiqué, « le ministère a décidé l’ouverture d’une enquête et confirme que la version homologuée du manuel en question ne comportait pas cette erreur laquelle relève de la responsabilité de l’éditeur en question ». Le ministère de l’Education procédera au retrait immédiat du manuel en exigeant de l’éditeur concerné de changer la page qui comporte l’erreur par une autre comportant des informations exactes, précise une source responsable du ministère citée par l’APS. Le ministère de l’éducation s’est cru obligé de réagir de la sorte après la levée de bouclier de l’opinion publique sur les réseaux sociaux, des associations des parents d’élèves et des organisations syndicales. Dans plusieurs localités, les élèves ont brûlé le manuel en question.

La légereté des arguments avancés par le ministère de l’éducation nationale dans son communiqué n’a pas échappé aux observateurs qui se sont interrogés sur le manque de sérieux de la tentative de faire porter le chapeau à l’éditeur de l’ouvrage (ENAG). Le scandale du manuel de géographie n’est qu’un indice parmi de nombreux autres qui montre, selon les observateurs, que l’école algérienne est prise en otage par un clan animé par des préjugés antiarabes et antimusulmans primaires qui n’ont rien à envier aux sentiments colportés par les nostalgiques de la colonisation, préjugés que ces gens cherchent à faire passer sous les slogans trompeurs de la « réforme », de la « modernisation » et de l’ « ouverture ».