Goldman Sachs prévoit un gel de la production pétrolière

Les perspectives de voir les pays producteurs de pétrole arriver à un compromis en vue de geler le niveau de production pour soutenir les prix ne sont pas réjouissantes. Plusieurs pays producteurs affectés par la crise pétrolière comme le Nigéria ont affiché leur pessimisme à quelques semaines du sommet énergétique qui se tiendra fin semptembre à Alger. Pourtant, la banque américaine Goldman Sachs ne partage pas ce pessimisme puisqu’elle a estimé dans un rapport établi par ses experts qu’un accord sur le gel de la production de pétrole entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays producteurs pourrait bien être conclu dès septembre.

Lors du Forum international de l’Energie qui se tiendra à Alger, du 26 au 28 septembre prochain, les 73 pays participants tenteront bien que mal pour la troisième fois se mettre d’accord après l’échec d’un consensus dans la précédente réunion de Doha.  Ainsi, la réunion qui regroupera 14 pays de (OPEP), risque bien de prendre un autre tournant long temps souhaité par plusieurs pays qui font face à des conséquences  de la chute des prix du baril. Cependant, ces pays ne manquent pas de mettre en garde contre la perspective d’une reprise ultérieure des exportations si l’accord débouche sur une hausse non maîtrisée des prix du baril.

Comme l’indique Goldman Sachs dans son rapport, l’Arabie saoudite, qui a désormais un nouveau ministre de l’Energie, sera plus ouverte à la coopération. Dans le même temps, selon les experts, il est peu probable que l’Arabie saoudite et l’Iran acceptent tous les deux le gel de la production. «Une amélioration des relations entre les parties en conflit serait plus avantageuse pour rétablir l’équilibre pétrolier que le gel du niveau de la production au sein de l’Opep, suite auquel la production sera maintenue à un niveau record », affirment les analystes financiers. La rivalité entre l’Iran et l’Arabie saoudite sur fond de conflits géopolitiques ne facilitera pas la tâche des négociateurs lors du sommet d’Alger.