L’Algérie et la Russie signent plusieurs accords de coopération économique

La visite de deux jours effectuée par le Premier ministre russe, Dimitry Medvedev, en Algérie a été couronnée par la signature de plusieurs accords de partenariat visant à renforcer davantage la coopération bilatérale qualifiée par les deux parties de « prometteuse ». M. Medvedev a relevé avoir eu des discussions « fructueuses » avec les responsables algériens ayant abouti à de « nouvelles approches » dans le domaine économique et de nouveaux investissements dans divers domaines intéressant les deux pays, notamment dans les secteurs de l’énergie, des technologies de pointe et dans d’autres volets de coopération où « nous avons un potentiel vraiment énorme à développer ensemble », a-t-il ajouté.

A l’occasion de cette visite, qui intervient après la tenue en septembre dernier de  la 8ème commission mixte pour la coopération la cinq accords de partenariat et de coopération dans les secteurs de la justice, de la santé, des hydrocarbures, de la formation professionnelle et de l’énergie nucléaire civile, ainsi qu’un mémorandum d’entente dans le domaine des industries pharmaceutiques ont été signés lors d’une cérémonie présidée par les Premiers ministres algérien et russe, respectivement Ahmed Ouyahia et Dimitry Medvedev.

A cette occasion, M.Ouyahia a annoncé aussi que des hommes d’affaires algériens se rendront prochainement en Russie pour poursuivre avec des entreprises russes les entretiens sur les opportunités de coopération et de partenariat. En outre, M. Ouyahia et son homologue russe ont fait part de leur détermination à poursuivre les efforts en faveur du rééquilibrage du marché pétrolier, notamment par la mise en oeuvre de l’Accord de Vienne relatif à la réduction de la production. « Il importe au plus haut point de suivre la mise en oeuvre de cet accord par tous les partenaires », a estimé le Premier ministre russe, saluant par là même le respect par l’Algérie des niveaux de production fixés dans cet accord qui, a-t-il dit, « aidera à stabiliser les marchés pétroliers et les prix à des niveaux raisonnables, permettant d’accroître les recettes et de créer ainsi de nouvelles opportunités de croissance ».