L’Algérie pourrait exporter à l’avenir des turbines électriques

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que l’Algérie se dirigera vers l’exportation de turbines utilisées dans les centrales électriques vers des pays africains. Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, le ministre a souligné que l’Algérie oeuvre à exporter ces turbines en Afrique après satisfaction des besoins des projets nationaux. M. Guitouni a souligné, dans ce sens, que l’usine de production de turbines de la wilaya de Batna réalise dans le cadre du partenariat algéro-américain (Sonelgaz et Géneral Electric) est « un acquis national et un succès »  permettant de produire des turbines à gaz et à vapeur destinés aux projets nationaux et à l’avenir à l’exportation vers l’Afrique.

Cette usine, a-t-il indiqué, fournira aux centrales électriques du pays des pièces détachées nécessaires en cas de panne et épargnera à la Société de distribution de l’électricité et du gaz relevant de Sonelgaz tout délestage ou perturbation dans la distribution suite à l’arrêt des centrales et à l’attente d’importation de ces pièces de l’étranger. Le ministre a ajouté que cette structure permettra, à l’avenir, de produire 22.000 mégawatts d’électricité, ce qui  favorisera le développement les capacités de stockage et améliorera la distribution de l’électricité.

Par ailleurs, Mustapha Guitouni a insisté sur l’augmentation du taux d’intégration des entreprises algériennes, publiques et privées, dans les projets du secteur de l’énergie, soulignant que l’intégration aux projets de Sonelgaz a débuté durant les années 80 et a augmenté progressivement. « Il existe actuellement des compétences algériennes inconnues ou travaillant sans se faire remarquer qui peuvent participer à des projets énergétiques », a-t-il fait observer au passage. Les réalisations dans le domaine énergétique sont importantes mais pour diminuer leur facture en devises, contribuer à l’édification d’une industrie nationale d’équipements énergétiques et exporter le surplus, le ministre a fait remarquer que le taux d’intégration dans les projets du secteur doit augmenter et non pas tourner autour de 10 à 15 %.