L’Américain Blumberg Grain construira 200 silos en Algérie

Le géant américain Blumberg Grain, spécialisé dans la sécurité alimentaire et la réalisation de grands entrepôts pour le stockage horizontal des produits agricoles, négocie actuellement avec l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour la construction de 200 silos à travers le territoire national. Si le projet devient réalité, l’Algérie économisera environ 120 millions de dollars par an en matière de pertes des stocks. C’est ce qu’a indiqué une source de l’OAIC « Ces nouvelles installations de stockage contribueraient à réduire les des pertes post-récolte de 35% à moins de 5%, ce qui devrait procurer au Gouvernement Algérien un gain de près de 119 millions de dollars par an ». Par ailleurs, ce projet pourra générer quelques 5000 postes d’emplois directs.

Le géant américain, compte convaincre la partie algérienne par les derniers résultats de ses centres de recherche développement pour concevoir ses entrepôts, ses équipements et les systèmes d’information du centre de commande et de contrôle à distance, afin d’intégrer continuellement les dernières innovations en la matière. Ainsi, Blumber Grain a présenté des propositions de solutions techniques qui « visent à améliorer très substantiellement la production nationale de céréales et de réduire autant que faire se peut les écarts de rendements inter annuels », afin d’«arriver progressivement à une stabilité relative du niveau de la production algérienne de céréales ». Selon la même source, ceci devrait « permettre d’arriver aussi à un meilleur taux de couverture des besoins nationaux à partir de la production nationale ».

Il s’agira encore de mettre en place un programme ambitieux de modernisation de la filière céréales qui se focalisera prioritairement sur « les semences sélectionnées à haut rendement en mobilisant tous les moyens de la recherche agronomique pour développer les cultivars locaux bien adaptés aux conditions pédoclimatiques et introduire au niveau  des céréaliculteurs leaders et potentiels de nouvelles variétés à très haut rendement », grâce à  « une mécanisation plus importante et mieux  adaptée aux conditions pédoclimatiques locales » et « un usage plus intensif, et autant que faire se peut en utilisant des produits biologiques, de la fertilisation et des produits phytosanitaires ». Toutes ces mesures techniques, souligne notre source, doivent être « considérées comme un package technologique », un et indivisible, qui ne sera efficient que si un programme d’appui conseil est assurée prioritairement auprès des  moyens et gros céréaliculteurs qui peuvent  plus vite valoriser davantage les nouvelles technologies en la matière.