L’association de protection de la nature plaide pour le solaire

La société civile commence à s’impliquer dans le processus de transition énergétique. Dans plusieurs wilayas, des associations de la société civile se lancent dans le processus visant à développer les énergies renouvelables. C’est ainsi qu’à Constantine, l’Association de protection de la nature et de l’environnement (APNE) s’attelle depuis plusieurs années pour faire avancer la culture du solaire dans cette wilaya de l’est du pays. Le président de l’association, Abdelmadjid Sebih, a fait part, dans une déclaration à l’APS, de l’intention de son association d’entreprendre, en 2017, une « expérience pilote » au niveau d’un établissement scolaire, en collaboration avec la direction de l’Education de la wilaya, visant à exploiter « l’énergie solaire ou éolienne » pour le chauffage et l’éclairage.

Soulignant un « manque d’intérêt » pour le moment pour ce concept novateur à Constantine, le président de l’APNE a précisé qu’un avant-projet existe, mais il reste tributaire d’un « partenariat » pour pouvoir exploiter cette nouvelle technologie, « pas si nouvelle » pour une ville où des panneaux de signalisation routière implantés en plein coeur de Constantine, fonctionnent à l’énergie solaire. Ces panneaux, installés en 2013, au niveau de la place du colonel Amirouche, communément, appelée par les Constantinois « La pyramide », ainsi qu’à la Place des Martyrs sont dotés de petits panneaux photovoltaïques qui permettent, la nuit venue, d’illuminer les panneaux de signalisation en question et les rendre visibles par les automobilistes, a-t-on constaté.

Cette initiative devait être généralisée à travers la commune de Constantine, mais il n’y a pas eu de suite, hormis actuellement un projet au « stade de maturation » d’exploitation de l’énergie solaire pour l’éclairage public, a indiqué Mohamed Rira, président de l’assemblée communale de Constantine. Ce projet, encore au stade de la « conception » au niveau de l’établissement public d’entretien de la voirie et de l’éclairage public (EPEVEP), selon M. Rira, permettra à terme de réduire la consommation de l’énergie électrique et, par voie de conséquence, impactera la facture de l’éclairage public.