Le 4e sommet Afrique-Monde arabe se tient à Malabo

Les travaux du 4ème sommet Afrique-Monde arabe se sont ouverts ce mercredi dans la capitale de la Guinée Equatoriale, Malabo. Ce sommet se tient cette année sous le thème « Ensemble pour le développement durable et la coopération économique » et avec la participation de dirigeants de plus d’une cinquantaine de pays. Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelakader Messahel, a représenté l’Algérie aux travaux du sommet de deux jours, aux côtés des dirigeants des pays arabes et africains. Le sommet, placé sous le thème « Ensemble pour le développement durable et la coopération économique », est une occasion pour les participants d’aborder les moyens permettant de booster la coopération et les échanges notamment dans le domaine économique.

Les discussions portent également sur les voies et moyens à même d’approfondir le cadre de coopération à un moment où l’Afrique et le Monde arabe s’emploient à relever collectivement les défis communs auxquels ils font face. Abdelkader Messahel, a déclaré à cette occasion que l’Algérie « est pleinement disposée à donner au partenariat (arabo-africain) sa pleine mesure pour consolider les acquis et concrétiser ainsi l’esprit de solidarité et d’amitié qui lie l’Algérie à ses frères arabes et africains ». Pour le ministre, le partenariat arabo-africain est « prometteur et sur la bonne voie ». « La détermination des Etats arabes et africains à renforcer les liens de fraternité et à favoriser le rapprochement se traduira incontestablement par des résultats concrets et tangibles », a-t-il dit.

Il a, à cet égard, appelé à consentir davantage d’efforts pour concrétiser les grands projets prévus au titre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), à soutenir les programmes africains ambitieux à l’instar du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et du Programme de développement de l’agriculture africaine (PDDAA), à approfondir l’étude relative à la zone franche arabo-africaine et à renforcer la participation du secteur privé, notamment par la création de sociétés mixtes arabo-africaines à même de contribuer à l’intégration régionale. Pour rappel, le sommet afro-arabe a connu un petit incident diplomatique quand les délégations de huit pays arabes (Arabie saoudite, EAU, Qatar, Bahrein, Yemen, Jordanie, Somalie) ont décidé de quitter les travaux en même temps que le Maroc qui a cherché à exclure la RASD du sommet. Cependant, cet incident n’a pas empêché le sommet de tenir normalement ses travaux.