Le député Slimane Saadaoui clashe la ministre de l’éducation Nouria Benghabrit

Le député de Naama, Slimane Saadaoui, est la première personnalité politique à réagir à la décision de la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit, d’interdire la prière dans les écoles. Le député a tenu à faire savoir que cette décision est anticonstitutionnelle dans la mesure où la Constitution algérienne stipule que l’Islam est religion d’Etat. Le député a également tenté de répondre à l’argument qui consiste à prétendre que cette interdiction vise à prévenir les comportements extrémistes en affirmant que les autorités scolaires ont d’autres ressources légales et pédagogiques pour prévenir ce genre de dérives chez les élèves.

Pour rappel, la ministre de l’éducation nationale a soutenu la décision de la directrice de l’Ecole internationale algérienne de Paris, qui a récemment exclu une élève pour avoir prié à l’intérieur de l’enceinte de l’école et a décrété l’interdiction de la prière dans les écoles algériennes sur tout le territoire national sous prétexte que la mission de l’école s’arrête à l’instruction. Les observateurs ne sont pas étonnés par le comportement de la ministre de l’éducation nationale. En effet, cette dernière n’a pas cessé de créer la polémique depuis son arrivée à la tête de ce ministère où elle s’est entourée de conseillers franco-berbéristes notoires.

Sous prétexte de réformer l’école, les bureaucrates qui sévissent à la tête de ce ministère stratégique,connus pour leur haine de la langue et de la culture arabes, cherchent à s’attaquer au statut de la langue arabe derrière le paravent de l’enseignement de l’arabe dialectal algérien, de tamazight et des langues étrangères. Dans la réalité, leur projet vise à restaurer la position hégémonique de la langue française en Algérie et de diffuser les valeurs étrangères au peuple algérien pour préparer le terrain à la recolonisation mentale des Algériens.

Mohamed Merabet