Le secrétaire général du FLN soutient la décision du président de la république

Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, a exprimé publiquement son soutien à l’instruction du président de la république qui est venue rappeler au gouvernement que toute décision d’ouverture du capital des entreprises publiques économiques  doit être soumise à l’approbation du président de la république et qui a de fait suspendu toutes les mesures de privatisation des petites et moyennes entreprises que le premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’apprêtait à appliquer après avoir consulté les Conseils de participation de l’Etat.

Les observateurs n’étaient pas surpris par la réaction du FLN n’a pas hésité à exprimer ses réserves sur les décisions prises lors de la dernière Tripartite et qui avaient pour objet l’ouverture du capital des petites et moyennes entreprises publiques. Au-delà de la question économique proprement dite, les observateurs ont vu dans cette réaction du FLN un nouvel épisode de la guerre que se livrent les deux partis de la majorité présidentielle (FLN-RND) en vue de se positionner dans la perspective des présidentielles de 2019. L’actuel premier ministre, Ahmed Ouyahia est soupçonné par ses opposants d’ambitionner de se présenter à cette élection présidentielle.

Outre le secrétaire général du FLN, plusieurs personnalités politiques se sont prononcées en soutenant l’instruction du président de la république. Le secrétaire général du parti TAJ, Amar Ghoul a estimé qu’il s’agissait d’une décision judicieuse. Idem pour l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil, qui a défendu la décision de suspension du processus d’ouverture du capital des entreprises publiques par le président de la république en affirmant que ce genre d’opération devrait être précédé d’une étude circonstanciée et s’effectuer dans la transparence la plus complète.