Le MAE dénonce les campagnes de désinformation visant l’Algérie

Le ministère des Affaires étrangères a exprimé mardi son regret de voir des titres de la presse nationale reprendre « des propos attribués à des personnes connues ou même anonymes », ainsi qu’à des études « prétendument académiques et autres matières médiatiques » dont la finalité est d' »amplifier des appréciations spéculatives et tendancieuses sur la situation en Algérie et ses perspectives ». « Qu’elles soient sourcées en France, aux Etats-Unis ou dans tout autre pays, et qu’elles se prévalent de scientificité ou s’apparentent à la cartomancie, les manifestations de subjectivité et les stéréotypes qui sont surabondamment véhiculés et fréquemment recyclés pour déformer les réalités actuelles et les perspectives de l’Algérie, ne résistent pas à une analyse élémentaire prenant en compte l’Histoire héroïque du peuple algérien et son attachement indéfectible à son indépendance et à la non-ingérence dans ses affaires intérieures », relève la même source.

Pour le MAE, « lesdites expressions publiques d’opinions étrangères n’acquièrent évidemment pas d’autorité particulière ni en tant que telles, ni du fait du pays ou de l’institution avec qui elles s’emploient à paraître associées, ni encore moins en fonction du niveau de déni des caractéristiques positivement distinctives de l’Algérie en termes tant de réalisations nationales incontestables que de contributions bien établies à la paix et à la sécurité internationales ». « L’Algérie qui, sous la conduite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, £uvre résolument à concrétiser pleinement les aspirations et les ambitions légitimes de son peuple, tout en s’affirmant comme un acteur responsable dans les relations internationales, ne saurait être atteinte par de telles outrances », affirme le MAE. « Dans un monde chargé de contraintes et d’incertitudes face aux défis globaux et régionaux auxquels l’Humanité est confrontée, des pays comme l’Algérie qui ont triomphé de l’éclipse coloniale et défait le terrorisme, constituent une valeur sûre sur laquelle la médisance n’a pas de prise », conclut la même source.

Les observateurs interrogés se réjouissent de la prompte réaction du MAE contre les camapagnes étrangères de désinformation visant l’Algérie qui sont parfois relayées par certains médias dits « indépendants » mais ils font remarquer en même temps qu’il est regrettable que nulle part, il n’est fait mention dans ce communiqué de la responsabilité évidente de l’Etat algérien, de ses institutions académiques et médiatiques qui laissent faire cet état de choses sans réagir sérieusement. Pour les observateurs, il ne peut en aller autrement dans la mesure où pour relever les nombreux défis de la nouvelle guerre médiatique, il faut pouvoir compter sur les compétences nationales qui sont aujourd’hui marginalisées par un système qui se nourrit de la médiocrité ambiante. Pire, le MAE, qui s’offusque du fait que des médias « nationaux » relayent sans esprit critique des informations tendancieuses contre l’Algérie, ne se pose pas la question toute simple : Qui a permis à ces médias d’exister ? Et qui permet à leurs cousins et sponsors de squatter les institutions de la république ?