Le PNUD financera les associations environnementales en Algérie

Les associations activant dans la protection de l’environnement en Algérie pourront compter sur l’aide financière du PNUD. La deuxième phase du programme de micro-financement du Fonds pour l’environnement mondial (PMF-FEM) va consacrer 400.000 dollars aux projets initiés par des associations algériennes activant dans l’environnement, a indiqué jeudi à Alger la coordinatrice nationale de ce programme, Mme Rahima Chehih. Durant cette seconde phase, le PMF-FEM, un programme mis en oeuvre par le Programme des Nations Unis pour le développement (Pnud) et exécuté  par le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (Unops), accordera à ces associations des micro-financements pour une période de quatre (4) années à compter de 2017, a-t-elle précisé lors d’une rencontre entre le ministère des Affaires étrangères, le mouvement associatif activant pour la préservation de l’environnement et les représentants de ce programme.

La moyenne des financements est de 35.000 dollars par projet tandis que le montant maximal est de 50.000 dollars lorsqu’il s’agit d’un projet particulièrement important et innovant. Cependant, les associations bénéficiaires doivent contribuer financièrement à hauteur de 20% du projet. Le programme a adopté pour cette phase l’approche « paysage » qui « représente une opportunité pertinente pour initier et faciliter une gestion environnementale participative dans les territoires identifiés », a relevé Mme Chehih. Autrement dit, l’objectif est de faire participer la société civile et les citoyens en général à la conservation des paysages à travers des projets associant préservation de la biodiversité, développement durable et préoccupations sociales. Une approche qui va permettre, selon elle, de mieux concentrer l’action des subventions et de promouvoir la programmation et le regroupement des projets.

A la fin février dernier, le PMF-FME, appelé également The Small Grants Programme (la programme des petites subventions), a lancé un appel à projets à destination des associations algériennes, visant à sélectionner des initiatives locales portant sur des approches intégrées (biodiversité, changement climatique et gestion des terres), inclusives et novatrices de conservation du patrimoine naturel. Ainsi, deux paysages spécifiques ont été retenus : le paysage terrestre, illustré par les steppes de l’Atlas Saharien qui couvrent les wilayas de Naâma, El-Bayadh, Djelfa, Laghouat, M’Sila et Biskra, et le paysage marin côtier à travers les côtes méditerranéennes de l’Ouest et du Centre du pays avec comme échantillon les wilayas de Tlemcen, Ain Temouchent, Oran, Tipaza, Tizi-Ouzou et Béjaïa (APS)