Le président Bouteflika appelle à l’impartialité de l’Administration

La campagne électorale pour les législatives est officiellement clôturée et la question de la transparence de l’opération électorale se pose avec acuité pour les citoyens.  A cet égard, le président de la République a appelé l’ensemble des acteurs impliqués dans l’opération du processus des élections  législatives, prévues le 4 mai 2017, à faire preuve de la « plus grande  impartialité et à veiller au strict » respect des dispositions de la Loi. « J’appelle l’ensemble des responsables et agents publics impliqués dans  cette opération à faire preuve de la plus grande impartialité et à veiller  au strict respect des dispositions pertinentes de la Loi », a affirmé le  chef de l’Etat dans un message  à la nation à la veille du scrutin des  élections législatives, lu en son nom par Mme Imane Houda Feraoun, ministre  de la Poste et des Technologies de l’information et de la  télécommunication, lors d’une rencontre nationale de sensibilisation à Alger sous le thème « la société civile, soutien à l’édifice démocratique ». Le président de la République a assuré aussi la Haute instance  indépendante de surveillance des élections (HIISE) de son « plein appui »  dans l’accomplissement de sa mission définie par la Constitution et  explicité par la Loi.

« En ma qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature,  j’invite également les magistrats à traiter avec diligence et fermeté tout  dépassement ou tout acte de nature à porter atteinte à la crédibilité et à  la transparence du scrutin dont ils seront éventuellement saisis », a encore  souligné le Président Bouteflika, relevant par ailleurs que « l’Algérie a  souverainement convié les Organisations internationales auxquelles elle  appartient ou dont elle est partenaire, à dépêcher leurs observateurs  témoigner de la transparence et de l’équité de l’élection législative ». En ce sens, il a estimé qu' »avec l’aide de Dieu et avec le concours de  chacun, les observateurs de la Ligue des Etats arabes, de l’Organisation de  la Coopération islamique (OCI), de l’Union africaine (UA), de l’Union  européenne (UE) et des Nations-Unies constateront que cette élection n’aura  rien à envier à celles qui se tiennent  dans les pays de tradition  démocratique ».

Contrairement aux précédents rendez-vous électoraux, une Haute instance  indépendante de surveillance des élections (HIISE) a été, cette fois-ci,  instituée en application de l`article 194 de la Constitution, amendée en  février 2016. Présidée par une personnalité nationale nommée par le  président de la  République, après consultation des partis politiques, la Haute instance  veille à la transparence et à la probité des élections présidentielles,  législatives et locales et du référendum, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à la proclamation des résultats provisoires du scrutin. La loi organique portant création de cette instance prévoit  notamment des dispositions visant « la consécration de l`indépendance de  cette haute instance, sa neutralité et sa nature de représentativité à  travers une série de mesures comme la nature juridique dont elle jouit et qui lui confère une indépendance totale dans la gestion ainsi que son  autonomie financière. Selon la nouvelle loi, la Haute instance est composée de 410  membres dont la moitié sont des magistrats et l`autre moitié composée de  compétences indépendantes choisies parmi la société civile (APS)