Les accusations choquantes d’Aït Hamouda contre Houari Boumediene

A l’occasion de la commémoration officielle de la mort du colonel Amirouche samedi dernier à Tizi Ouzou, le fils de ce dernier, le député Nordine Aït Hamouda, n’a pas hésité à lancer de graves accusations contre le président défunt Houari Boumédiene. Pour le député berbériste, la France a tué son père mais Houari Boumédiene aurait fait pire ! Il aurait tout simplement déterré la dépouille du colonel Amirouche et l’aurait gardée dans une caserne jusqu’en 1963. L’énergumène n’explique pas pourquoi Houari Boumédiene aurait fait ce geste incompréhensible. Dans son intervention, Nordine Aït Hamouda a accusé Houari Boumédiene d’avoir falsifié l’histoire et est allé jusqu’à le qualifier d’Hitler. Ce n’est pas la première fois qu’un activiste berbériste s’attaque ainsi lâchement à la mémoire de l’ancien chef d’Etat algérien Houari Boumédiene. Avant lui, Saïd Sadi l’avait accusé tout simplement d’avoir été partie prenante dans l’élimination du colonel Amirouche et, ce au mépris de la réalité historique puisque Houari Boumédiene était à l’époque chef d’état-major de la zone ouest et ne pouvait avoir aucune liaison directe avec les chefs de la wilaya III.

Les accusations de Nordine Aït Hamouda ont choqué des milliers d’internautes algériens qui ont tenu à réagir sur les réseaux sociaux en défendant la mémoire du défunt président Houari Boumédiene. Ces accusations sont d’autant plus choquantes qu’elles ont été proférées publiquement devant le ministre des anciens Moudjahidines, Tayeb Zitouni. Par ailleurs, il faut savoir que le député en question dirige aujourd’hui une fondation subventionnée officiellement par l’Etat algérien. Comme la plupart des dirigeants berbéristes, Nordine Aït Hamouda, dont les liens avec les chefs de l’ex-DRS étaient un secret de polichinelle, a toujours bénéficié du soutien des clans kabyles au sein du pouvoir.

Pour les observateurs, la haine des berbéristes à l’égard de Houari Boumédiene ne pourra que rassembler davantage de jeunes algériens autour de la mémoire de ce grand dirigeant du Tiers Monde. Décédé il y a quarante ans, Houari Boumédiene continue de hanter les berbéristes et tous les représentants de la réaction tribaliste soutenus par les cercles mondialistes, néocolonialistes et sionistes dans le but de détruire l’Etat-nation algérien. Pour des milliers de jeunes algériens, Houari Boumédiene demeure un symbole vivant de la lutte du peuple algérien en vue de parachever sa libération nationale et sociale.  Pour ces jeunes, les échecs et erreurs du défunt président Boumédiene ne peuvent occulter ses qualités d’intégrité et de fidélité aux idéaux de la Révolution algérienne ni les acquis historiques enregistrés durant son règne, acquis qui sont aujourd’hui menacés par l’alliance contre-révolutionnaire entre la mafia politico-financière, le courant berbériste et le néocolonialisme français.