Les Cadets de la révolution et la Professionnalisation de l’Armée Algérienne Par Farouk Doumi

cadetsDans la continuité de mon article ‘Il était une fois les cadets de la révolution’ publié par algeriesolidaire.net, article résumant la création des écoles nationales des cadets de la révolution à partir de 1959 par l’armée de libération nationale, et en  1986 date fatidique de leurs fermetures décidées par les officiers généraux issus de l’armée française, ceux là même qui en 1992 ont appelé les commandants des grandes unités opérationnelles dirigées par des cadets de la révolution à lutter et contre carrer la horde sauvage, criminelle, assassine, produit malheureusement par le système dirigiste militari-politique qui stoppa net le mandat légitime du président de la république au vu des résultats des élections législatives donnant la victoire au FIS. Les Cadets de la révolution, officiers supérieurs, officiers et sous officiers issus des écoles nationales des cadets, dont beaucoup d’entre eux sont tombés au champ d’honneur constituaient le squelette de l’armée nationale populaire(ANP), héritière de l’armée de libération nationale(ALN). Nous comprendrons alors le pourquoi de la «  fermeture des écoles des cadets de la révolution », véritable pépinière de futurs cadres de notre armée, cadets officiers supérieurs dont certains étaient devenus généraux.

Parait-il  qu’ils allaient faire de l’ombre aux officiers généraux issus de la promotion LACOSTE, devenus âgés, s’accrochant de force aux postes occupés et aussi constituer une caste, certains nous ont qualifiés de SECTE pour nous discréditer et se mettre en valeur. Un adage espagnol dit « aunque la mona se viste de seda,mona se queda. »Cela veut dire quoique la guenon s’habille de soie, guenon restera. Le peuple reconnaitra les siens. Si nous voulons aborder la professionnalisation de l’armée algérienne, il faut d’abord définir ce que véhicule ce concept pour le commun des mortels : La carrière d’un militaire s’étale généralement sur vingt cinq années de service dans presque tous les pays.

Au-delà de cette période compte tenu des besoins et des qualités du militaire, certains postes supérieurs hors cadres sont réservés dans un hermaphrodisme entre militaire et politicien Ceux là ne sont pas concernés par la professionnalisation. Ceux là en Algérie on  les désigne par les ‘Militaro –politiques, exemple un ex général ministre de la défense ne peut pas être autre chose que cela. Le système dirigiste algérien militaro -politique dirigeait l’Algérie par des apparatchiks hermaphrodites entre militaristes et politiciens depuis 1962.Pour perdurer et se maintenir par tous les moyens, Ils ont empêché la professionnalisation de l’armée notamment celle des cadets de la révolution. Nous expliquerons pourquoi ?

 

L’auteur de cette article appartient à la première promotion1970, tous bacheliers (deux bacs ancien système), affirme que  la plupart des cadets formés à SAINT CYR, premiers officiers d’élite, sortis des écoles des cadets, fils de chahid* et moudjahidines ont été affectés dans les confins reculés du territoire national. Ils ne pouvaient pas être autrement, car le Secrétariat général du MDN* et les postes de décision étaient confiés à la promotion Lacoste, la plus part d’anciens sous officiers promus officiers avant de rejoindre  les frontières entre 1958 et 1962, année de  l’indépendance. Ces mêmes officiers eux- mêmes formaient une caste par rapport aux officiers novembriste* dont est issu feu colonel Houari Boumediene. Les novembristes ont riposté contre Houari Boumedienne pour avoir favorisés les officiers issus de l’armée française au même niveau qu’eux et pour certains à un niveau supérieur.

Houari Boumediene en sa qualité de Chef d’Etat-Major de l’ALN*avait créa  l’Ecole des cadres à MELEGUE, en TUNISIE où officiers issus de l’armée « déserteurs ? » formaient les combattants  sur des équipements de combat acquis chez les vendeurs d’armes par des responsables prestigieux ayant des relations internationales comme Messaoud Zeggar et qui finança de petites usines de montage d’armements  disséminées à travers le Maroc. L’Etat Major comme structure organique de l’armée ,organe par excellence de la professionnalisation   n’existait pas en 1965 mais le poste de chef d’Etat Major existait et fut affecté à un novembriste le colonel Tahar Zbiri qui ne résista pas à tenter sa chance pour un coup d’état avorté contre son compagnon Houari Boumediene qui réussit magistralement à déposer le président élu Ahmed Benbella…

L’armée nationale populaire était composée de  cinq catégories de militaires. D’abord entre 1962 et 1967, la première catégorie,les apparatchiks officiers supérieurs novembristres dont le chef était Houari Boumedienne ,ils composaient le Conseil de la révolution, organe décideur de l’ETAT. La deuxième catégorie, les officiers supérieurs et officiers issus de l’armée française, ayant rejoints avant l’indépendance. La troisième catégorie, les officiers qui venant de l’armée française ont rejoints le pays après l’indépendance. La quatrième catégorie, les militaires cadets de la révolution. La cinquième catégorie, les militaires du Service National.

L’Armée algérienne d’une telle hétéroclite ne pouvait entamer sa mue dans la professionnalisation rigoureuse. Une Armée c’est d’abord une organisation structurelle, puis ressources humaines, puis équipements. Cela suppose une homogénéisation du point de vue ressources humaines, ce n’était pas le cas comme décrit supra, une organisation structurelle autour d’un Etat-major, organe planificateur de l’opérationnalité des unités de combat en fonction des programmes d’acquisition d’équipements, organe inexistant.

Le militaire de carrière, officier ou sous officier doit au cours de la formation fondamentale à l’issue de laquelle il décroche son grade,  et après avoir  fait ses classes sur le terrain, trois années au moins, bénéficient d’un cycle de perfectionnement. Première étape de la professionnalisation. Si on revient aux cinq composantes de notre armée, une seule catégorie se dégage et qui remplissait les conditions, celle des militaires issus des écoles nationales des cadets de la révolution, Koléa, Tlemcen, Batna, puis Laâlaligue (Annaba),Guelma, Bechar, Oran, Laghouat. Une deuxième catégorie vint se greffer à la première le recrutement sur titre, de jeunes universitaires dans toutes les disciplines et après une formation spéciale FS. Une troisième catégorie, le recrutement à partir des contingents du Service National et les engagés volontaires contractuels.

Ainsi, on voit et on devine qu’entre 1965 et 1979 jusqu’au décès de Houari Boumediene, l’Algérie n’avait pas ou très peu entamer une professionnalisation. Car la professionnalisation de l’armée, excluait l’ANP de la sphère politique,, inadmissible et inconcevable dans le Système dirigiste algérien, d’ailleurs inclassable. Durant la période Boumedieniste, les ressources humaines à défaut de professionnalisation pour quatre catégories, elles étaient intégrées dans l’appui aux grands projets du Président, comme la Transsaharienne, le Barrage vert, les 1000 villages agricoles, la Révolution Agraire..

Et le rôle d’une armée ? Oh que non.

Une catégorie a échappé, celle des cadets de la révolution. Les militaires, notamment les officiers sortis des grandes écoles formaient le corps de batailles. Durant la période 1965/1979, ils dirigeaient les unités opérationnelles existantes, des Bataillons composés de quatre compagnies, toujours supervisés par les ex déserteurs. La participation de ces troupes à l’extérieur de notre territoire, en 1967,1973 en Moyen Orient fut l’œuvre de ces jeunes militaires qui sortiront aguerris de cette campagne. La professionnalisation de notre armée ne pouvait se faire qu’avec l’avènement de l’ère du président Chadli Bendjedi, la déboumedienisation.

Après son élection, la restructuration de l’ANP, la création de l’Etat-major, impliquant la création de grandes unités à savoir le régiment, la brigade, la division, corps opérationnels, la réorganisation des grands corps de l’Administration centrale, la création des départements de Sécurité, l’Inspection Générale de l’Armée, l’on peut considérer que le commencement de la professionnalisation de l’armée algérienne est devenu possible à partir de 1987. Malgré la chute des prix du pétrole, l’armée bénéficiait de budget conséquent lui permettant de se doter d’équipements modernes ou améliorer ceux existants. C’est ainsi que démarra la formation sur les nouveaux armements, les stages d’Etat –Major, les stages d’Ecole de Guerre.

Malheureusement le système dirigiste vacillait dans les luttes internes dont les causes pouvaient être externes, car une opposition au Parti unique existait belle et bien et bien installée à l’étranger mais active à l’intérieur. Nous résumons la situation du système dirigiste planifié ainsi à partir de la prise de pouvoir depuis l’avènement de Houari Boumédiene en sa qualité de Chef d’Etat-major de l’ALN :

BOUMEDIENE était d’abord miné par sa propre équation personnelle, par son statut de non élu, par sa considération que «  l’histoire de l’Algérie commençait le premier novembre  1954. »Il appelait cela, la légitimité historique. Les « Novembristes » ont balayé l’histoire millénaire, l’histoire contemporaine de l’Algérie et  les mouvements de révoltes et soulèvements depuis 1830 effacés de la mémoire des algériens

Le Front de Libération Nationale, avec beaucoup de sacrifices y compris les pertes humaines, était l’addition de sensibilités politiques parfois opposées jusqu’au déclenchement de la révolution de novembre 1954. Boumediene n’en a pas tenu compte. Il s’est appuyé sur une armée  et sur des pseudos politiciens placés au sein des instances du Parti et  dans les postes sensibles, ceux là mêmes qui l’ont amené à sa perte.

L’armée algérienne était hétéroclite. Composée d’anciens combattants de la guerre de libération, d’anciens militaires déserteurs de l’armée française ayant rejoints l’ALN*, des militaires de l’armée française rentrés en Algérie après 1962, de nouvelles recrues post indépendance, les militaires issus des écoles de cadets, enfin les militaires du service national. Cette armée s’occupait de tout, il n’y avait pas de limite. Pas de Ministre de la défense, poste réservé au chef de l’Etat.

Pendant sa première décennie 1965-1975, il a déjoué plusieurs tentatives de coup d’Etat, notamment de la part d’officiers de l’ALN dont celle du colonel Tahar Zbiri, et quelques tirs  à bout portant sur sa personne. Ses premières années au pouvoir, il a affronté  beaucoup plus ses frères d’armes qui lui reprochaient leur marginalisation. Boumediene ne pouvait pas former une armée moderne avec des anciens maquisards. Il s’est appuyé sur les militaires en provenance de l’armée française.

Cela n’était pas acceptable pour les novembristes qui pensaient   incarner  la légitimité historique des wilayas de l’intérieur. Aussi, ils n’étaient pas tous  membres du Conseil de la Révolution. Après l’échec du coup d’Etat du colonel Tahar Zbiri, après avoir stabilisé la situation sécuritaire, Boumédienne entreprit de grandes décisions, remettant en cause certains points des Accords d’Evian. Il annonça la fermeture de la base navale Mers El Kebir et le départ des troupes françaises, la nationalisation des banques, tout un programme révolutionnaire.

Du côté économique, à partir de 1971, exactement le 24 février, il annonça la nationalisation des hydrocarbures. Puis, il a été miné par le projet de la  Réforme Agraire présenté par Tayebi Larbi, ministre de l’agriculture. L’ère Boumedieniste devait disparaitre avec l’arrivée d’un nouveau président et d’une nouvelle équipe dirigeante.Les novembristes militaires ou civils issus du MALG* ont été écartés à l’exception de quelques officiers supérieurs amis du Président. De nouveaux grades de l’ANP sont distribués sans aucun mérite, général et général-major. La plupart des militaires issus de l’armée française ont bénéficié de ce grade.

Nous avons trouvé cela bizarre, d’autant qu’ils formaient un clan jusqu’à aller à la fermeture des écoles des cadets en 1986.

Mais le piège se refermera sur l’ANP qui devait sortir sur le terrain mettre fin aux évènements d’OCTOBRE 1988 :

Octobre 1988.d’après l’auteur

Le volcan se réveille, maître Nature oblige

Déferlante, puissante, tonitruante, vertigineuse

Appel de détresse d’un peuple que le prestige

De sa révolution de Novembre et d’Octobre  orageuse

Sonna le glas du colonialisme et la génération Lacoste

Le volcan millénaire s’affirme par cet Automne des cendres

La jeunesse algérienne à la démocratie s’accoste

S’ancre, se détermine, cria au monde

Son ras le bol de l’encerclement infernal

Sa colère contre le système dirigiste, la misère et la mal vie

Générés par deux décennies de règne de l’absurde fatal

D’un peuple vaillant noble et épris

De liberté, de démocratie et de progrès

Dans une Algérie tant enviée

Partagée, amour et fraternité

Dans cette région de la Méditerranée

Beaucoup d’encre a coulé sur l’armée. Beaucoup de coup bas interne et externe pour la discréditer. Cette façon d’agir relève de calculs clairement orchestrés contre le peuple et ce qui lui reste  comme institution solide.

Heureusement certains nationaux au lieu de jouer au » béni oui- oui  » transmettent des analyses à la presse indépendante pour éclairer l’opinion nationale et internationale dont voici un exemple : “ L’armée n’est elle pas un des fondements et l’instrument cardinal de formation de tout état et de l’exercice de sa souveraineté dans l’Histoire? Si l’ANP est différente, c’est non d’une différence de nature, mais d’une différence de degrés, d’un décalage de phase de développement historique.

Cette différence réside dans le fait que dans les états socio – culturellement homogènes et les nations accomplies, l’armée, sa hiérarchie, sa direction politique, son mode d’organisation, reflètent, traduisent et expriment la structure socio – politique de la nation et sa superstructure étatique, y compris dans sa hiérarchie de classes.

Pouvait- il en être autrement ? L’Etat étant Etat de la classe dominante, l’armée ne pouvait qu’en être l’instrument de la classe dominante (ou une alliance de classes dominantes) au sein de l’Etat .Elle assure l’intégration nationale et sociale sous le rapport des intérêts hiérarchisées de ces classes. Dans les Etats et nations homogènes, hiérarchie militaire et classe dirigeante sont en phase, en symbiose, ou carrément les mêmes.

C’est tellement vrai que les armées des Etats féodaux aristocratiques étaient toutes dirigées par les enfants de l’aristocratie à qui une formation militaire sévère était dispensée dès le jeune âge. Ces armées, leurs contenus, leurs modes de fonctionnement, leurs hiérarchies, leur articulation sur le politique, se sont modifiés avec la révolution démocratique bourgeoise dans le sens de la domination de la bourgeoisie sur l’Etat et la nation. De la même manière, le bolchevisme a tenté l’ordre des armées dans les pays où il était au pouvoir

Dans notre pays, l’ANP, par son histoire particulière, la genèse et le processus de sa formation  héritière de l’ALN/FLN et de l’OS/MTLD se trouve être la colonne vertébrale de l’Etat algérien. La lutte contre le colonialisme a d’emblée obligé le Mouvement de libération nationale à fusionner le politique, le civil et l’armée.

 Les moudjahidines étant avant tout des militants politiques, leur subordination à l’autorité d’une instance distincte, et à plus forte raison civile, pouvait paraître incongrue et paradoxale comme dans ce contexte où Abane a tenté de formuler une problématique du rapport politique /militaire.

On peut se poser la question de savoir si Abane n’avait pas anticipé un problème qui paraissait pour le moment sans objet aux yeux de la masse des acteurs de la guerre de libération nationale , mais qui s’inscrivait dans les luttes déjà en cours pour le contrôle des appareils de direction et des organisations du Mouvement de libération nationale en vue de s ‘ assurer des positions dominantes sur le pouvoir à l’indépendance.

Dans la réalité la problématique était tellement complexe d’ailleurs Abane lui- même paraît se contredire lorsqu’il s’en prend aux politiques (les dirigeants qui traînent la savate) pour défendre contre eux ceux qui sont sur le terrain de combat, les moudjahidin. Sa réflexion sur la primauté de l’intérieur sur l’extérieur est aussi pertinente et pourtant plus actuelle, sensible et névralgique Mais y a t- il eu débat sur la problématique du rapport politique /militaire si l’on met à part les conciliabules d’appareils? Non! D’ailleurs, y a t- il débat à présent sur  ces problématiques ?

Quels rapports de subordination pouvait- il y avoir en effet du militaire au politique dans la mesure même ou ce militaire était essentiellement politique, un politique ? Il n’y avait pas encore de division du travail, il n’y avait que particularisation, rendue nécessaire par les conditions de la guerre, et même pas de spécialisation des taches. La décennie noire mit fin à la professionnalisation de l’ANP après que les janviéristes ont déposé le Président de la république. Là encore, le corps de bataille et les services de sécurités se sont  trouvés engagés face à une horde d’assassins dont le résultat est de plus de 200.000 algériens et algériennes. Les cadets tous grades confondus laissèrent dans le champ d’honneur beaucoup des leurs dans  cette guerre fratricide.

Dans mon parcours de militaire par nécessité historique et non pas  par vocation, un cadet n’a pas choisi sa carrière. Beaucoup de cadets choisirent une carrière civile. Je ne connais pas un carriériste de notre armée capable de monstruosités sur son peuple sans missions décidées et contrôlées par un Centre de Coordination de la lutte anti-terroriste, ni de chefs militaires ordonnant verbalement ou par des écrits instructions ou ordres de commettre des actes contre les populations, sinon au contraire de les défendre au prix des sacrifices de soi, et au sacrifice de ses meilleurs éléments tel ce colonel :

Ancien cadet de la révolution de Koléa, Saint-Cyrien de formation, Ecole des parachutistes de Bayonne, Ecole de guerre américaine, négociant la libération des otages dans l’immeuble Lafayette – Télemly à  Alger s’est fait abattre par la horde sauvage. Eut il droit à un espace médiatique? Non, il faut discréditer ceux qui combattent  et mettre en relief les assassins.

Nous ne faisons pas l’apologie ou l’éloge de nos héros mais nous leur rendrons le sacré respect qu’on leur doive. Ils sont morts pour la patrie. Ils n’ont pas besoin de nous. Par contre, nous, nous avons besoin d’eux pour rappeler au monde entier et aux détracteurs de l’Algérie leurs sales planifications semant la mort et le désarroi dans notre pays. Le peuple connaît les siens. Ca ne passera pas.

Le débat n’est pas dans “ le qui tue qui ” mais “ qui amène qui ? ” et le “ qui veut quoi ?”. Le peuple doit choisir son destin et participer aux décisions locales, régionales et nationales. L’armée arrivera à rétablir l’unité et la sécurité de tous. Elle est républicaine et espère s’occuper de sa mue. C’est notre grand souhait. Les principes républicains, la liberté d’expression, la sécurité des citoyens sont garanties par la constitution. Cependant si de grands sacrifices sont consentis par notre armée pour éradiquer les effets de la crise de la horde sauvage et les massacres de populations par des groupuscules, LES CAUSES RESTENT INTACTES malheureusement.

La solution viendra du peuple qui doit batailler pour faire respecter son choix sur un projet de société garantissant aux futures générations de vivre ce que nous après  six décennies nous n’avons pas eu  le choix à un référendum pour se prononcer sur les problèmes qui se posent à notre Nation. Le seul référendum qui me reste en mémoire est celui qui devait permettre au peuple algérien de décider librement de son destin et de choisir entre rester sous tutelle française ou vivre libre et indépendant. Il est malheureux que l’intelligentsia nationale fuie le pays, la jeunesse  Harraga meurt en plein mer.

Pour terminer, la conclusion ne peut être que les paroles de notre chahid Si Tayeb el Watani Mohamed Boudiaf : Où va l’Algérie ? Aussi, une deuxième république naîtra avec ces nouvelles générations qui se souviendront que certains se sont sacrifiés pour eux pour  sauvegarder le pays républicain et une nouvelle force ,nos héritiers  les CADETS DE LA NATION sortiront des différentes école des cadets de la Nation ouvertes sur décision personnelle de Monsieur le Président de la république, véritable camouflet pour ceux qui voulaient priver l’Algérie de ces écoles populaires, véritables pépinières de notre armée nationale populaire.

*Farouk Doumi est un ancien Cadet de la révolution, ancien officier supérieur de l’ANP, spécialiste en technologies spatiales

Du même auteur :

Il était une fois les Cadets de la Révolution Par Farouk Doumi