Premier congrès mondial sur le soufisme à Mostaganem

Un premier congrès mondial sur le soufisme a été organisé dans la wille de  Mostaganem. Les participants à ce premier congrès mondial, ouvert mercredi dernier à Mostaganem, ont soutenu que la pensée soufie est susceptible de résoudre les problèmes de la nation musulmane (Ouma) et unifier les Musulmans. L’universitaire Idriss Cherif El Idrissi, président de la ligue mondiale des nobles Idrissides et cheikh de la tariqa « El Ahmadia El Idrissia » et de la commission de réconciliation égyptienne a souligné, à l’APS, que le soufisme, voie médiane et neutre se basant sur le Coran et la Sunna, peut réconcilier les courants de pensées en conflit dans le monde musulman. Le conférencier a insisté, dans ce sens, sur le retour à une seule référence puisée du Coran, de la Sunna et l’unité des musulmans, appelant à la création d’un haut conseil islamique qui regroupe tous les ulémas et confréries autour d’une même table.

L’universitaire Slimane El Moussaoui, chercheur en dialogue entre les religions de la république islamique d’Iran a estimé que le soufisme est « la seule voie » pour regrouper les musulmans et relancer la nation, appelant à élargir la pensée soufie dans tous les pays musulmans pour en faire « la véritable vitrine de la pensée islamique » dans le monde. Le directeur des wakfs et président de l’instance des ulémas à Akkar (Liban), cheikh Malek Djedida a souligné, pour sa part, que le soufisme est la véritable école qui incarne l’Islam dans toute sa grandeur prônant les vraies valeurs morales et humaines. Au passage, il a appelé à uniformiser les tariqas soufies de manière à présenter un discours moderne.

Les travaux du premier congrès mondial traitant de la référence mohamadienne dans le traitement des questions et défis de l’heure, dont les travaux se poursuivent à Mostaganem, réunit 120 ulémas de 40 pays musulmans et de représentants des communautés musulmanes de 10 autres pays. Ce congrès sera ponctué par la création d’une union mondiale du soufisme basée sur les principes de la référence mohamadienne au service de la nation musulmane, selon l’Union nationale des zaouias algériennes, initiatrice de cette rencontre (APS)