Nicolas Sarkozy s’attaque perfidement à l’Algérie

L’ancien président français, Nicolas Sarkozy n’est pas à sa première attaque publique contre l’Algérie. Cette fois-ci, c’est dans le cadre d’une conférence organisée par le  « Centre des Emirats pour les études stratégiques » que Nicolas Sarkozy, a abordé la situation qui prévaut au Maghreb en soutenant comme à son habitude le royaume du Maroc et en distillant hypocritement son venin contre l’Algérie L’homme qui a provoqué le chaos en Libye en compagnie de son ami Bernard Henry Lévy a exprimé son dépit de voir que son projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) a été abandonné. Il regrette également la fermeture, depuis plus de dix ans, de la frontière entre le Maroc et l’Algérie, au moment où selon lui la région a besoin d’un marché commun qui réunirait dans un premier temps le Maroc, l’Algérie et la Tunisie,

« La position de la France et la mienne ont été toujours pour la marocanité du Sahara depuis que j’ai visité la première fois Layoune en 1991. On aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une République sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme, je pense au Niger, au Mali » a-t-il déclaré devant un auditoire composé essentiellement de diplomates et d’hommes d’affaires. Selon Sarkozy, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un souverain comme le roi du Maroc qui a modifié la Constitution au moment du printemps arabe en prenant des risques politiques considérables qui ont de mon point de vue garanti la paix au Maroc mais là où il a fait preuve d’une grande perfidie c’est quand il a osé affirmé concernant l’Algérie : .« Je ne dirais rien sur l’Algérie que j’aime beaucoup. Dès qu’on dit un mot, ça devient une polémique et pourtant pour ce pays, si riche de ses potentialités et d’une population extraordinaire, la question de son développement et de sa modernisation est posée »

Ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy s’attaque de manière aussi perfide à l’Algérie. Même s’il n’est plus directement aux affaires, les observateurs estiment que les déclarations du chef de la droite française reflètent l’état d’esprit d’une grande partie de la classe politique française de droite comme de gauche. Les observateurs font également remarquer que les médias proches du pouvoir algérien qui s’offusquent de telles déclarations font preuve d’une grande hypocrisie dans la mesure où leurs commanditaires au sein du pouvoir n’hésitent pas à s’allier avec la France dans la course pour la succession du président Bouteflika et dans la lutte acharnée pour s’accaparer des leviers politiques et économiques du pays.