Sellal fait l’éloge du « printemps berbère »

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal est revenu, mercredi, à Oran, sur la question de la diversité culturelle en indiquant que sa  visite coïncidait avec la célébration de « deux dates phares de l’Histoire  de la lutte de l’Algérie pour la consécration de son identité: Yaoum El  Ilm, (16 avril) et le printemps berbère (20 avril) », ajoutant que « tout  lecteur averti de l’Histoire n’est pas sans savoir que notre peuple a payé  un lourd tribut, des siècles durant, pour défendre ses constantes et les  fondements de son identité ». « Malgré tous ces sacrifices en faveur de la préservation de leur amazighité, de leur Islam et de leur arabité, les Algériens sont restés tolérants et ouverts aux cultures du monde », a affirmé M. Sellal précisant que « pour nous, le nationalisme est synonyme d’amour de l’Algérie et non de misanthropie ».

« La diversité culturelle constitue la véritable richesse de l’Algérie, car que nous soyons Chaouis, Kabyles, de Béni Snous, de Kel Ahaggar, de Zénata,  de Béni Mizab ou d’autres régions, nous sommes tous Amazighs et déterminés  à protéger cette richesse et à préserver l’unité de notre pays quel qu’en  soit le prix. C’est notre arabité, notre amazighité et notre Islam qui ont fait de nous des hommes libres », a-t-il ajouté. Le Premier ministre n’a pas manqué de rappeler « les hauts faits des enfants de Ouargla qui s’étaient levés tel un seul homme durant les années 60 pour défendre l’intégrité territoriale et l’unité du peuple et qui avaient fait retarder les négociations pour l’indépendance pour mettre en échec les desseins coloniaux visant à séparer le Sahara du reste de l’Algérie ».

M. Sellal a souligné, en outre, que « la volonté politique de son Excellence le président de la République a permis, à la faveur de la réconciliation nationale et de la révision constitutionnelle, de tenir les questions religieuse et identitaire à l’abri de toute surenchère politique, pour les promouvoir, après leur constitutionnalisation, aux rangs académicien et scientifique afin que les spécialistes les abordent avec une objectivité qui serve l’unité du peuple et les intérêts du pays ». « La révision de la Constitution a consacré la pertinence et l’importance de la préservation de l’identité nationale. C’est pourquoi, nous nous devons aujourd’hui d’être à la hauteur de notre Histoire », a indiqué le Premier ministre, précisant que « l’attachement à notre référent religieux national modéré et tolérant se veut un rempart contre la Fitna induite par le sectarisme et les doctrines fourvoyées », a-t-il poursuivi (APS)