Sonatrach confie plusieurs projets à des entreprises algériennes

Le Groupe Sonatrach a signé samedi à Adrar cinq (5) contrats avec des entreprises publiques pour le développement du champ gazier de Tinhert (Illizi), en présence du Premier Ministre, Ahmed Ouyahia, en visite samedi dans la wilaya d’Adrar. Les contrats ont été signés par le vice-président amont de Sonatrach, Salah Mekmouche, et les P-dg, respectivement, de l’Entreprise nationale de canalisations (ENAC), de l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), de la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), de Cosider, et de l’entreprise nationale des travaux d’infrastructures des télécommunications et de l’énergétiques (Infratele).

Les contrats portent sur le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier Tinhert (wilaya d’Illizi) à travers un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 km pour un délai fixé de 20 mois. Ce raccordement permettra une augmentation de la production de 10 millions de m3/jour (3,5 milliards de m3/an) de ce champ à la fin 2019. Ces quantités seront traitées au niveau des installations déjà existantes au niveau du complexe Ohanet. A cet effet, le plateau de production du champ Tinhert atteindra en 2025 une capacité de 27 millions de m3/j, soit 10 milliards de m3/an, des volumes traités aussi bien au niveau des installations déjà existantes à l’Ohanet (13 millions m3/j) que celle d’Alrar (14 millions m3/j).

Le projet de développement de Tinhert concerne 28 gisements d’hydrocarbures situés dans les périmètres de Tinhert, d’Ain Amenas et d’Alrar Sud, détenus à 100% par Sonatrach. Ce projet permettra de rallonger la durée de vie des complexes de gaz d’Ohanet et d’Alrar au-delà de 2040. En marge de ces signatures, le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a insisté que ces contrats s’inscrivaient dans la continuité de Sonatrach dans sa politique de promotion de l’outil de production nationale à travers le recours à l’expertise locale. Il a expliqué, à cet effet, que Sonatrach avait décidé d’annuler l’appel d’offre international qu’elle avait lancé pour ce projet pour confier les travaux à des sociétés algériennes.