Un atelier sur les projets de préservation de la biodiversité à Illizi

Les travaux d’un atelier concernant le projet national de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial et d’utilisation durable des services écosystèmes dans les parcs culturels en Algérie, ont débuté mercredi à Illizi. Cet atelier, troisième du genre et consacré à « la contribution financière et la gestion participative », entre dans le cadre des activités du projet national précité et visant à soutenir le système des parcs culturels en Algérie, au nombre de cinq (5), et de les doter des instruments techniques et de protocoles  scientifiques garantissant une gestion efficiente de ces écosystèmes, de manière à préserver leur biodiversité et l’utilisation durable des services des écosystèmes, a expliqué le coordinateur national du projet, Abdelkader Rachedi.

Intervenant dans ce cadre, la représentante du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Sara Hadj Arab, a évoqué la question de la gestion participative et le rôle de l’Algérie dans la préservation de la biodiversité d’intérêt mondial, citant, à ce propos, une série de conventions signées par l’Algérie avec différentes institutions internationales s’intéressant à ce domaine. Pour sa part, la représentante du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), Faiza Driss, chargée du programme, a indiqué que ce dernier a été doté d’un financement de 20 millions de dollars, avant de mettre en relief l’engagement total des parties centrales pour tout ce qui a trait à la préservation des écosystèmes. Elle a, en outre, présenté l’année 2017 comme étant celle de l’évaluation de ce projet et des différentes activités menées dans son sillage.

Le spécialiste en sciences de l’Environnement, Farid Belbachir, s’est penché sur le plan de préservation du Guepard du Sahara, qui vit dans les régions du Tassili et de l’Ahaggar, à travers une étude menée sur ce félin que l’on retrouve aussi dans certains pays d’Afrique et en Iran, des pays qui, a-t-il dit, souhaitent capitaliser l’expérience algérienne concernant cet animal. L’intervenant a cité aussi les différentes sous-espèces de cet animal, dont cinq (5) ont été recensées en Afrique et en Iran, avant de révéler les différents étapes des études qu’il mène dans le Tassili et l’Ahaggar et d’appeler les populations de ces régions à veiller à sa (guépard) préservation. Les travaux de cet atelier de deux jours se poursuivent avec des communications d’experts et spécialistes de l’aménagement du territoire et de sciences économiques, ainsi que de cadres de la direction nationale du projet de préservation de la biodiversité d’intérêt mondial (APS)