Un colloque sur les défis de la diplomatie parlementaire

Un colloque international sur « les nouveaux défis de la diplomatie parlementaire » a été organisé mercredi à Alger. Les participants à ce colloque de deux jours ont souligné « le rôle positif » de la diplomatie algérienne dans le règlement des conflits par des moyens pacifiques et par le dialogue global et la promotion des valeurs de réconciliation à travers le monde. Les participants ont salué dans un communiqué final « les efforts laborieux et constants déployés par l’Algérie en faveur du règlement des conflits par voie pacifique et à travers le dialogue, la promotion des valeurs de liberté, de justice et de réconciliation et le renforcement de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans le monde ». Ils ont par ailleurs salué lors de cette rencontre de deux jours la décision du Conseil de sécurité concernant le retour de la Minurso au Sahara occidental comme ils ont en outre appelé les parties concernées par l’accord de paix et de réconciliation au Mali, ayant sanctionné le processus d’Alger à « poursuivre leurs efforts pour la mise en œuvre de l’accord ».

Les participants ont mis l’accent sur la nécessité de « préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Libye, soulignant « leur rejet de toute intervention militaire dans ce pays ». Ils ont appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités afin de mettre fin aux souffrances du peuple libyen et lui permettre de renouer avec la stabilité et la paix. Ils ont salué « le rôle central » de l’Algérie et des pays voisins, réaffirmant « leur ferme attachement à la réalisation de la paix juste et globale dans la région du Moyen Orient en permettant au peuple palestinien de recouvrer ses droits nationaux légitimes et inaliénables conformément aux décisions de la légalité internationale, par l’instauration de son Etat indépendant avec El Qods pour capitale.

Les participants au colloque ont insisté également sur « le respect de la souveraineté et les choix des peuples ainsi que tous les autres droits à leur tête le droit légitime à l’autodétermination, le choix des régimes politique et démocratique en toute liberté », rejetant « toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes des pays ». Ils ont réitéré à ce propos, « leurs positions immuables de rejet du terrorisme et toute forme d’extrémisme quels que soient leurs motifs et leurs sources tout en s’engageant à le combattre », mettant l’accent sur l’importance de « faire la distinction entre le terrorisme en tant que crime et le droit légitime des peuples colonisés à la résistance et à ne pas associer le terrorisme et la religion musulmane qui prône les valeurs de tolérance, de paix et de co-existence entre les religions et civilisations » (APS)