Un crédit d’un milliard de dollars pour le développement de la SNVI

Cinq (5) banque publiques ont signé, jeudi à Alger, une convention de crédit de 91,748 milliards de DA avec l’Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI) pour financer un vaste plan de développement de cette entreprise industrielle. Signée par les P-dg de la SNVI et de la BNA, respectivement Malek Salah et Omar Boudiab, cette convention porte sur le financement d’un programme d’investissement et de formation ainsi que sur la mise en oeuvre de partenariats ciblés avec des leaders mondiaux notamment les constructeurs allemand  Mercedes-Benz et français Renault. Outre la BNA comme chef de file, le consortium bancaire est composé de quatre (4) autres banques publiques: BEA, CPA, BADR et CNEP Banque. Le délai de remboursement de ce crédit est de 15 ans et est assorti d’un taux d’intérêt bonifié.

Présent à la cérémonie de signature, le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a affirmé que cette convention constituait « un acte dans la voie de la relance de l’industrie algérienne » en visant à « faire émerger une nouvelle SNVI » telle que conçue par le nouveau plan de reconfiguration du secteur public industriel. Il s’agira de mettre la SNVI en amont de toute l’industrie mécanique en développant les filières de fonderie, de carrosserie et de forgerie, et ce, à même de permettre d’approvisionner les autres usines du secteur comme celles de Oued H’mimine et d’Aïn Smara (Constantine), d’Aïn Bouchekif (Tiaret) et de Sidi Bel Abbes pour le machinisme agricole.

La nouvelle plateforme de la SNVI sera, en outre, capable de prendre en charge l’intégration de composants stratégiques en fournissant des pièces et sous-ensembles à toutes les entreprises constituées en partenariat avec des entreprises leaders dans le domaine de la mécanique et du véhicule industriel, a-t-il souligné. M. Bouchouareb a rappelé dans ce sens que le gouvernement oeuvrait à aller vers « une économie productive plus importante » dans le cadre de la  réindustrialisation du tissu économique du pays, estimant que le secteur de la mécanique constitue un des éléments essentiels de cette démarche avec  d’autres segments comme ceux de la sidérurgie et de l’industrie du ciment.