Conseil de sécurité : L’Algérie appelle à une action urgente en vue de mettre fin à l’agression contre Gaza

18.10.2024. Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur M. Amar Bendjama, a affirmé, mercredi depuis New York, qu’il est temps pour le Conseil de sécurité des Nations unies de prendre « une action décisive » pour mettre un terme à l’agression sioniste contre Gaza, car la vie des civils palestiniens est en péril.

Dans une allocution prononcée lors de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, sur « la situation au Moyen-Orient, y compris la cause palestinienne » convoquée par l’Algérie, M. Bendjama a fait savoir qu’au moment où la communauté internationale célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de l’alimentation, « les Palestiniens à Gaza souffrent et luttent pour trouver la nourriture dont ils ont été privés, face à un avenir rempli d’incertitudes ». Il a souligné que le briefing présenté lors de cette session a montré que l’entité sioniste non seulement ignore le droit humanitaire international, mais viole également les fondements de l’humanité envers le peuple palestinien à Gaza, lequel endure depuis plus d’un an des souffrances inimaginables, précisant que l’occupation « ne connaît aucune limite lorsqu’il s’agit de punir les civils palestiniens ».

Dans le même contexte, le diplomate algérien a relevé que malgré l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) en faveur de mesures préventives visant à contraindre l’occupation sioniste à prendre des mesures immédiates et efficaces pour fournir les services de base et les aides humanitaires face aux conditions de vie tragiques des Palestiniens à Gaza et la résolution 2728 du Conseil de sécurité qui appelle l’occupant à lever tous les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire en quantité suffisante, l’entité sioniste « a ignoré ces décisions et a fermé les points de passage, en intensifiant les restrictions sur  l’acheminement des aides, et en utilisant de manière immorale la famine comme arme de guerre ». Bendjama a rappelé que lors de la séance du 9 octobre en cours, le Conseil a tiré la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire à Gaza, soulignant que le mois de septembre dernier avait enregistré les plus bas niveaux d’aide humanitaire depuis octobre 2023.

Bendjama a mis en garde dans son allocution contre la détérioration de la situation à Gaza, et le possible recours de l’occupant à des lois pour suspendre les opérations de l’UNRWA, précisant que « ces actions priveraient les habitants de Gaza des aides humanitaires et compliqueraient davantage les missions humanitaires de l’ONU ». A l’issue de son intervention, l’ambassadeur Bendjama a souligné que l’occupant n’écoute personne, ni la CIJ, ni l’AG de l’ONU, ni le Conseil de sécurité. « Le Conseil de sécurité a le pouvoir et les moyens d’assurer la mise en œuvre de ses résolutions. Il est temps de prendre une action décisive car la vie des civils palestiniens est en péril », a-t-il conclu (APS)

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