2e conférence internationale des sciences aéronautiques à Oran

Une centaine de chercheurs, soit près du double du nombre initialement fixé, prendront part à la 2ème conférence internationale des sciences aéronautiques prévue les 3 et 4 novembre prochain à Oran, ont indiqué dimanche les organisateurs. « Plus de 40 jeunes chercheurs algériens, de différentes universités du pays, ont exprimé le voeu de prendre part à cette rencontre et leur demande a été acceptée », a précisé à l’APS le président du comité d’organisation, Pr. Bachir Imine. « Malgré le dépassement des délais préalablement communiqués, les dispositions nécessaires ont été prises pour permettre à ces jeunes doctorants de valoriser leurs travaux de recherche lors de la Conférence qui se tiendra à l’auditorium de l’Université des sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf  (USTO-MB) », a-t-il expliqué.

Plusieurs compétences nationales spécialisées dans les sciences aéronautiques, évoluant en Algérie ou à l’étranger, sont également attendues aux côtés de représentants d’établissements homologues, à l’instar de l’Université nationale technique de l’Ukraine. Les communications et échanges programmés dans ce cadre visent à « promouvoir la filière aéronautique en Algérie, et ce, en adéquation avec les besoins des secteurs utilisateurs », a souligné Pr. Imine, également directeur du Laboratoire d’aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l’USTO-MB. Les thèmes retenus portent sur l’aérodynamique computationnelle (modélisation informatique), la recherche expérimentale, les matériaux et structures, la mécanique, la propulsion, la combustion, la conception et le contrôle de drones.

Le laboratoire LASP de l’USTO-MB a, à son actif, la conception de plusieurs drones « made in Algeria », dont les prototypes avaient été dévoilés lors du Salon international dédié aux véhicules aériens autonomes (UAV), tenu à Oran en novembre 2014 à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954. Grâce aux images transmises par la caméra embarquée sous le drone, ce type d’appareil constitue un précieux outil pour les secteurs utilisateurs comme les organismes chargés du contrôle de la pêche, de la surveillance des forêts, des prévisions météorologiques et de la régulation du trafic routier (APS)