Bensalah procède à des changements au sein de la magistrature

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a procédé jeudi dernier à un mouvement, dans le corps des Procureurs généraux près 32 Cours de justice, a indiqué un communiqué de la présidence de la république.

Boughaba Ahmed Amine, en qualité de Procureur général de la Cour de Chlef.
Tahir Hamid, en qualité de Procureur général de la Cour de Laghouat.
Belatra Abdelkader, procureur général de la Cour d’Oum El Bouaghi.
Zerdazi Fayçal, en qualité de Procureur général de la Cour de Batna.
Allèche Mouloud, en qualité de Procureur général de la Cour de Bejaia.
Bouriche Nour Essadate, en qualité de Procureur général de la Cour de Biskra.
Cherouine Annabi, en qualité de Procureur général de la Cour de Béchar.
Djaad Cherif, en qualité de Procureur général de la Cour de Blida.
Laazizi Mohamed Tayeb, en qualité de Procureur général de la Cour de Bouira.
Bensalah Ali, en qualité de Procureur général de la Cour de Tlemcen.
Belhadj Abdelhamid, en qualité de Procureur général de la Cour de Tiaret.
Amrouche Abdelkader, en qualité de Procureur général de la Cour de Tizi-Ouzou.
Sid Ahmed Merrad, en qualité de Procureur général de la Cour d’Alger.
Belmouloud Yahia, en qualité de Procureur général de la Cour de Jijel.
Djebari Abdelmadjid, en qualité de Procureur général de la Cour de Sétif.
Guessar Mohamed, en qualité de Procureur général de la Cour de Saida.
Kebir Fethi Ahmed, en qualité de Procureur général de la Cour de Skikda.
Ghazali Kamel, en qualité de Procureur général de la Cour de Annaba.
Koussa Karim, en qualité de Procureur général de la Cour de Guelma.
Boudjemaa Lotfi, en qualité de Procureur général de la Cour de Constantine.
Belmhidi Lenouar, en qualité de Procureur général de la Cour de Mostaganem.
Mahboubi Noureddine, en qualité de Procureur général de la Cour de Mascara.
Reguaz Mohamed, en qualité de Procureur général de la Cour d’Oran.
Hadli Ali, en qualité de Procureur général de la Cour de Bordj Bou Arreridj.
Lounici Reda, en qualité de Procureur général de la Cour de Boumerdès.
Djadi Abdelkrim, en qualité de Procureur général de la Cour d’El Tarf.
Kaci Abdenour, en qualité de Procureur général de la Cour de Tissemsilt.
Kerboub Mohamed, en qualité de Procureur général de la Cour de Tipaza.
Zemmouri Mehdi, en qualité de Procureur général de la Cour de Mila.
Boudane Nacereddine, en qualité de Procureur général de la Cour de Ain Defla.
Sekki Ammar, en qualité de Procureur général de la Cour de Ghardaïa.
Kadri Mimoune, en qualité de Procureur général de la Cour de Relizane.

Le même jour, le chef de l’Etat a procédé à un des changements dans le corps de Magistrature ayant touché 35 présidents de Cours de justice.

1- Benyamina Menouar, en qualité de président de la Cour d’Adrar.
2- Meliani Djilali, en qualité de président de la Cour de Chlef.
3- Boucherit Mokhtar, en qualité de président de la Cour d’Oum El Bouaghi.
4- Chebira Mohamed Salah, en qualité de président de la Cour de Batna.
5- Bensedira Mohamed, en qualité de président de la Cour de Biskra.
6- Mohamed El Djilali, en qualité de président de la Cour de Bechar.
7- Bensalem Abderezzak, en qualité de président de la Cour de Blida.
8- El Agoune Brahim, en qualité de président de la Cour de Bouira.
9- Bekhouche Malek, en qualité de président de la Cour de Tébessa.
10- Boukhersa Youcef, en qualité de président de la Cour de Tlemcen.
11- Allane Rachid, en qualité de président de la Cour de Tiaret.
12- Kari Smail, en qualité de président de la Cour de Tizi Ouzou.
13- Ben Abderrahmane Youcef, en qualité de président de la Cour de Djelfa.
14- Benchikh Abdelkhalek, en qualité de président de la Cour de Jijel.
15- Guerouabi Mohamed, en qualité de président de la Cour de Sétif.
16- Boukrouh Abdelhak, en qualité de président de la Cour de Saïda.
17- Hamdi Bacha Omar, en qualité de président de la Cour de Skikda.
18- Benchahida Azzeddine, en qualité de président de la Cour de Sidi BelAbbes.
19- Filali Bensakrane, en qualité de président de la Cour de Annaba.
20- Besbassi Aïssa, en qualité de président de la Cour de Guelma.
21- Chergui Abdelkader, en qualité de président de la Cour de Medéa.
22- Maarouf Tayeb, en qualité de président de la Cour de Mostaghanem.
23- Mansour Ahmed, en qualité de président de la Cour de M’sila.
24- Mansour Abdelkader, en qualité de président de la Cour de Mascara.
25- Reggad Mohamed, en qualité de président de la Cour de Ouargla.
26- Antar Menouar, en qualité de président de la Cour d’Oran.
27- Lalaoui Meftah, en qualité de président de la Cour de Bordj BouArreridj.
28- Chalabi Moncef, en qualité de président de la Cour de Boumerdès.
29- Latrouche Cherif, en qualité de président de la Cour de Tissemsilt.
30- Ouezane Abdelhamid, en qualité de président de la Cour d’El Oued.
31- Bouderbala Mohamed, en qualité de président de la Cour de Tipasa.
32- Hocine Rabah, en qualité de président de la Cour de Mila.
33- Bouamrane Farida épouse Abderrahim, en qualité de présidente de la Cour de Aïn Defla.
34- Abderrezak Mohamed, en qualité de président de la Cour de Aïn Tmouchent.
35- Bâali Mohamed, président de la Cour de Ghardaïa.

Le chef de l’Etat a également nommé jeudi, Mme Farida Benyahia au poste de présidente du Conseil d’Etat. Dans l’opacité totale qui caractérise la situation politique actuelle, nous ignorons à quoi correspondent effectivement ces changements importants. S’agit-il comme le laissent entendre certains médias de changements qui s’inscrivent dans le cadre de l’opération de nettoyage des institutions de l’Etat des cadres nommés par l’ancien régime ? Ou s’agit-il d’une opération qui aurait un lien direct avec l’organisation des prochaines élections présidentielles dans la mesure où le corps de la magistrature sera d’une manière ou d’une autre sollicité à participer à la surveillance de l’opération électorale même si l’organisation de cette dernière sera confiée à une instance nationale indépendante ? Pour les observateurs, il est difficile de répondre à cette question en l’absence d’éléments probants. Il ne suffit pas changer des magistrats par d’autres pour s’assurer qu’on est en train de nettoyer le secteur de la Justice des séquelles de l’ancien régime. L’ « Etat profond » plonge ses racines dans des relations sociales tissées depuis des décennies sur base d’alliances claniques et régionales très fortes et dont le démantèlement demande du courage, du temps et un véritable contre-pouvoir populaire qui n’existe malheureusement pas à l’heure actuelle en Algérie.

Mohamed Merabet