Les patriotes algériens chassent les provocateurs de plusieurs villes

Au lendemain des funérailles grandioses de feu le général Ahmed Gaïd Salah qui ont démontré à la face du monde entier les liens indéfectibles unissant le peuple algérien à son armée, dont le commandement s’est solennellement engagé à ne verser aucune goutte de sang algérien, il était prévisible que les choses n’allaient plus rester en l’état. Après avoir échoué à saboter l’élection présidentielle, les forces minoritaires qui cherchent à prendre le pouvoir par l’instrumentalisation de la rue et le chaos tentent aujourd’hui de provoquer les forces de l’ordre pour donner un prétexte commode à l’ingérence étrangère. Mais l’Etat algérien n’est pas tombé dans leur piège. Les forces de l’ordre continuent de gérer les manifestations hebdomadaires avec un professionnalisme et un sang froid remarquables malgré l’arrogance et les provocations des groupuscules nihilistes qui continuent de refuser la main tendue par le nouveau président de la république.

Mais si l’Etat algérien a fait jusqu’ici preuve d’une grande patience, il était prévisible que les patriotes algériens n’allaient plus accepter plus longtemps les provocations des bataillons de la « révolution orange » à la solde des puissances étrangères qui ont infiltré le hirak depuis plusieurs mois et qui cherchent absolument la confrontation pour crier ensuite à la répression et appeler au secours leurs parrains d’outre-Méditerranée. Ces bataillons se recrutent essentiellement dans la mouvance berbériste (soutenue par la France) alliée à l’occasion à plusieurs groupuscules islamistes (radicaux de l’ex-FIS, activistes de Rachad et Frères musulmans financés par la Turquie et le Qatar). A la veille du 45e vendredi, des patriotes algériens de plusieurs villes du centre, de l’est et de l’ouest (Alger, Oran, Annaba, Constantine, Sétif, Bordj Bou Arreridj) ont lancé sur les réseaux sociaux des avertissements aux provocateurs qui viennent semer le désordre chez eux.

Ce qui devait arriver arriva. Avec leur arrogance habituelle, les provocateurs en service commandé, qui ont pris l’habitude de se déplacer en bus vers les principales villes de l’est et de l’ouest pour donner l’impression qu’ils ont une base nationale, n’ont pas pris au sérieux les avertissements lancés par les jeunes patriotes algériens. Ces derniers n’ont pas eu d’autre choix que de les chasser de leurs villes respectives. Heureusement pour eux, les forces de l’ordre étaient présentes et ont empêché des dérapages qui auraient pu aller plus loin. Il n’en fallait pas plus pour que les médias à la solde de la mafia politico-financière et de l’ex-DRS dissous se mettent à dénoncer ce qu’ils osent appeler les « baltagia » en feignant d’oublier que les vrais baltagia sont ceux qui ont tenté d’empêcher par la violence leurs concitoyens de voter et ceux qui cherchent à provoquer un nouveau « printemps arabe » aux conséquences incalculables sur la paix civile et l’unité nationale.

Mustapha Senhadji