Rôle accru du CDER dans le développement des énergies renouvelables

Depuis quelques années, le CDER joue un rôle de plus en plus accru dans la réussite des projets de développement des énergies renouvelables réalisés par l’Etat. Le rôle du CDER « consiste notamment à vérifier la qualité des équipements utilisés et à les adapter aux conditions climatiques du pays notamment dans les régions du Sud connues pour leurs vents de sable et les chaleurs extrêmes » S’agissant des activités du CDER, le directeur du centre, M. Yassaa, a fait savoir que cet établissement connaissait un déploiement à l’échelle nationale par l’installation de nouvelles annexes dans différentes régions du pays. Cette stratégie vise à vulgariser et à soutenir la consommation d’énergies renouvelables en Algérie.

Le CDER, institué depuis 1986, s’est doté d’une filiale commerciale pour pouvoir transformer ses inventions en produits industriels commercialisables, a-t-il indiqué, évoquant, dans ce contexte, la fabrication par le personnel du centre d’un chauffe-eau alimenté par l’énergie solaire, conforme aux normes internationales. L’établissement, fort de plus de 400 chercheurs tous algériens, s’apprête, d’autre part, à recevoir une accréditation de la part d’un organisme de métrologie allemand lui permettant de certifier des équipements utilisés dans la production et la consommation d’énergies renouvelables.

Le CDER se lancera également dans l’étalonnage de Pyranométres (instrument de mesure de rayonnement solaire) tant au niveau national que maghrébin, grâce à une accréditation délivrée par le même organisme allemand. Le centre a, en outre, réalisé une cartographie identifiant les sites potentiels d’énergies éolienne, solaire et géothermale à travers le pays, a ajouté le même responsable, précisant que ce document est téléchargeable à partir du site Internet du centre. les sites d’énergies renouvelables identifiés en Algérie, M. Yassaa, a cité 240 sources géothermales, dont la température de certaines dépasse les 80 degrés C.

Le CDER s’est également lancé dans la formation d’auditeurs chargés de contrôler dans l’avenir la conformité de l’origine des centrales de production d’énergies propres, en collaboration avec la Commission de régulation de l’électricité et de gaz (CREG), une structure relevant du ministère de l’Energie.