6e édition du Salon des équipements et services pétroliers à Alger

La sixième édition du Salon et conférences nord-africains d’équipements et services pétroliers (North Africa petroleum exhibition and conferences-Napec) a ouvert ses portes mardi à l’esplanade de l’hôtel Hilton à Alger avec la participation de quelque 400 exposants, dont 200 étrangers issus d’une trentaine de pays. La première journée du Napec 2016 est dédiée à l’exposition d’équipements, applications et solutions proposés par les participants et destinés aux professionnels de l’industrie des hydrocarbures, notamment le pétrole, mais aussi de l’électricité et des énergies renouvelables. En outre, le programme de la journée du mercredi a prévu l’organisation de quatre conférences animées par des spécialistes du secteur de l’énergie. Ces conférences-débats ont pour thèmes, l’évaluation des ressources conventionnelles et non conventionnelles de l’Algérie, les atouts de l’Algérie dans l’industrie du gaz et les avancées technologiques dans les domaines de liquéfaction de gaz naturel et de production d’électricité.

Présent à cette rencontre, l’ancien ministre de l’Energie et ex. P-dg de Sonatrach, Sadek Boussena, a axé sa communication sur la conjoncture du marché pétrolier mondial. Il a estimé que l’Arabie saoudite constituait « la clé du changement » pour aller vers un marché plus stable, ajoutant que sa décision de geler sa production intervient « après avoir obtenu les résultats attendus de sa tactique précédente visant à inonder le marché pour barrer la route aux hydrocarbures non conventionnels (pétrole de schiste américain) ». Dans ce sens, il a pronostiqué que les cours du brut devraient accélérer leur remontée pour atteindre les 70 dollars à la fin 2016.

En revanche, Francis Perrin, consultant international en énergie, a été moins optimiste quant à l’ampleur de la hausse attendue en prédisant que la reprise des cours sera moins rapide. Selon lui, le gel des niveaux de production, décidé en février dernier par l’Arabie saoudite et la Russie, demeure « insuffisant » sans une réduction réelle de l’offre. « Il y a toujours plus de pétrole qu’il en faut, et les producteurs doivent opter pour une baisse de leur offre », a-t-il expliqué (APS)