Attaf à Washington : Les questions sécuritaires, avec en tête la crise du Niger, au menu des discussions

09.08.2023. Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, entame à partir de mardi une visite de travail de deux jours à Washington (Etats-Unis), indique un communiqué du ministère.

Cette visite qui intervient à l’invitation reçue par le ministre Ahmed Attaf de son homologue américain, Antony Blinken, s’inscrit dans le cadre « des efforts visant le renforcement de la coopération économique et l’intensification du dialogue politique entre l’Algérie et les Etats-Unis, au mieux des aspirations des deux parties à construire un partenariat stratégique contribuant à honorer leur engagement commun à diffuser la sécurité et la stabilité aux niveaux régional et international », précise le ministère dans son communiqué.

Les questions géopolitiques et sécuritaires, comme par exemple la guerre en Ukraine, la présence de Wagner en Afrique et le rapprochement de l’Algérie avec la Chine,, seront au coeur des discussions entre les deux parties même si la partie algérienne cherchera également à attirer l’attention des partenaires américains sur le climat d’affaires plus favorable instauré par la nouvelle loi sur les investissements. En effet, outre le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken ainsi que de hauts responsables du Département d’Etat, des hommes d’affaires américains et des représentants de la communauté algérienne installée aux Etats-Unis, Attaf rencontrera des membres du Conseil de sécurité nationale.

Même si elle a été prévue bien avant la crise ouverte par le coup d’Etat qui a renversé le président Bazoum au Niger, la visite du ministre algérien des affaires étrangères à Washington sera focalisée sur les développements de la situation dans ce pays et notamment sur les risques qu’une intervention militaire étrangère pourraient engendrer sur la sécurité et la stabilité de la sous-région du Sahel. A cet égard, les positions respectives de Washington et Alger semblent concorder dans la mesure où les deux pays ont affirmé qu’ils donnaient la préférence à une solution diplomatique (Algérie solidaire)