Saïd Chanegriha installe le général Abdelkader Aït Ouarabi à la tête de la DGSI

24.05.2025. Le Général d’Armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a supervisé, samedi, au nom du Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, la cérémonie d’installation officielle, du Général Ait Ouarabi Abdelkader, dans les fonctions de Directeur général de la Sécurité intérieure, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Au nom de Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur le Général d’Armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, a supervisé, ce matin samedi 24 mai 2025, au siège de la Direction générale de la Sécurité intérieure, la cérémonie d’installation officielle du Général Ait Ouarabi Abdelkader, dans les fonctions de Directeur général de la Sécurité intérieure en remplacement du Général Haddad Abdelkader », précise la même source.

Cette cérémonie d’installation a été « une occasion pour Monsieur le Général d’Armée de se réunir avec les cadres de cette Direction, durant laquelle il leur a donné des instructions et des orientations d’ordre pratique, notamment, en termes de rigueur dans l’accomplissement des lourdes missions qui leur incombent, et qui requièrent de consentir davantage d’efforts persévérants et loyaux, afin de parfaitement s’en acquitter », ajoute le communiqué du MDN.

La nomination à la tête de la DGSI d’un général qui a dirigé dans la période 2006-2013 le service de coordination des opérations et du renseignement antiterroriste (SCORAT) et qui est connu pour sa maîtrise des dossiers sécuritaires sensibles qui concernent la sous-région du Sahel a conduit les observateurs à mettre cette nomination en rapport direct avec la volonté de l’Algérie de reprendre la main dans une région àù la diplomatie algérienne est sérieusement bousculée. Même si des médias algérois peu scrupuleux n’ont pas hésité à présenter ce général comme un « sauveur », des experts n’ont pas manqué d’exprimer leur scepticisme. Le retour d’un vieux général qui a passé 5 années en prison (2015-2020), même s’il a été blanchi en 2021 par la Justice militaire, laisse les observateurs perplexes devant l’incapacité du régime algérien à se renouveler par la promotion de jeunes compétences nationales capables de mieux s’adapter à une conjoncture géostratégique des plus complexes et qui évolue très rapidement. (Algérie solidaire)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.