El Djeich : Les positions diplomatiques de l’Algérie dérangent de nombreuses parties

Dans sa dernière livraison, l’organe de l’armée nationale populaire, El Djeich, a établi un lien direct entre les campagnes de désinformation et de déstabilisation qui visent l’Algérie depuis plusieurs mois et les prises de position diplomatiques de notre pays sur plusieurs questions qui touchent directement aux intérêts des grandes puissances dans la région. La position « constante » de l’Algérie sur les questions malienne, libyenne, sahraouie et palestinienne « embarrasse et gêne de nombreuses parties », a relevé la revue, soutenant que ces parties ont « mobilisé leurs pions, leurs mercenaires et leurs médias » pour tenter de « jeter le discrédit sur (ces) positions immuables ».

« La position constante de l’Algérie sur les questions régionales et internationales, tels son soutien aux peuples malien et libyen en vue d’une solution pacifique à leurs problèmes, à l’abri de toute ingérence étrangère et son soutien indéfectible au peuple sahraoui afin qu’il puisse exercer son droit à l’autodétermination et son rejet catégorique de toute normalisation avec l’entité sioniste, ainsi que ses positions de principe par rapport à la question palestinienne, embarrasse et gêne de nombreuses parties », a écrit la revue dans son éditorial. La revue de l’Armée a affirmé, à ce propos, que ces parties « avaient mobilisé leurs pions, leurs mercenaires et leurs médias dans une vaine tentative d’atténuer le choc et de sauver la face, en essayant de jeter le discrédit sur les positions immuables de l’Algérie ».

Elle a rappelé, dans ce contexte, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris une série de mesures et de décisions « historiques et courageuses dans l’intérêt du citoyen et de la Nation », citant notamment la dissolution de l’Assemblée populaire nationale, en vue de l’organisation d’élections législatives intègres et le remaniement du gouvernement, dans le but d’améliorer le rendement de l’exécutif. La revue a cité également l’intérêt porté aux zones d’ombre pour remédier aux problèmes que vivent leurs populations, la promotion de 10 circonscriptions administratives du Sud en wilayas à part entière et l’initiative d’accorder une grâce présidentielle à des dizaines de détenus. « Des mesures qui n’ont pas été, comme d’habitude, du goût des professionnels du mensonge et de la désinformation. Fussent-ils des Etats, des gangs ou des individus » qui agissent dans l’obscurité et le noir, comme des chauve-souris et « en investissant même dans le Hirak et les pandémies pour en faire une arme qui sème la discorde et la division, avec pour projet de rompre les liens de cohésion entre le peuple et son armée, et imposer ainsi une remise en question de toutes les constantes de la Nation, à leur tête la voie novembriste authentique ».