Echec lamentable des appels à la désobéissance civile

Le chaos pronostiqué par les oiseaux de mauvaise augure à l’occasion du second anniversaire du Hirak populaire du 22 février n’a pas eu lieu. Certes, des Algériens sont descendus dans la rue dans plusieurs wilayas pour célébrer un évènement qui est désormais reconnu comme une Journée nationale.  Mais on est loin des chiffres délirants annoncés par ceux qui prennent leurs désirs pour la rélaité. Et pour cause.Une chose est de raconter n’importe quoi sur Youtube et de se gonfler comme une baudruche à force de croire dans ses propres inepties, autre chose est de faire sortir des citoyens dans les rues pour des motifs qui n’ont rien à voir les slogans agités. Ce n’est pas parce que les Algériens ont des revendications sociales légitimes ou qu’ils ont soif de changement que le premier énurgumène venu pourrait les manipuler et les faire descendre dans la rue à partir de Paris ou de Londres. Et même si certains activistes connus sont sur place en Algérie, il est archiconnu que ces pseudo-démocrates sont soutenus par des ONG étrangères liées aux cercles néocolonialistes et sionistes qui vouent une haine indescriptible à l’Algérie.

Par ailleurs et comme nous l’avons rapporté sur ces colonnes, quelle que soit l’ampleur de la contestation sociale sur laquelle tentent de surfer les ennemis de l’Algérie, l’Etat algérien fort de ses institutions, à commencer par l’ANP et les différents corps de sécurité, est bien là pour veiller au grain en cas de dérapage préjudiciable à la paix civile. Les grâces décidées par le président de la république au profit des détenus du Hirak sont une preuve que l’Etat algérien est fort et non le contraire comme peuvent le croire les idiots qui officient pompeusement sur internet au service de leurs parrains français et makhzéniens.

Si les appels à la désobéissance civile ont une fois de plus lamentablement échoué grâce à la maturité et à la vigilance de la société civile algérienne, cela ne doit pas conduire au relâchement des institutions de l’Etat  en charge d’appliquer le programme de réformes promis par le président Tebboune. Les organisations syndicales et les associations de la société civile doivent continuer leur mobilisation pacifique par tous les moyens autorisés par la loi en vue d’imposer le respect de leurs droits sociaux et démocratiques fondamentaux. Les jeunes patriotes ne doivent surtout pas laisser le terrain aux aventuriers et autres opportunistes à la solde de la mafia politico-financière qui cherchent à profiter des difficultés rencontrées par les citoyens pour les dresser contre l’Etat et semer le chaos.

Mohamed Merabet