Gaïd Salah réaffirme que l’Algérie n’a qu’un seul drapeau

Peu enthousiastes au début du Hirak populaire, les berbéristes ont tenté par la suite d’infiltrer le mouvement pour l’instrumentaliser dans le cadre de leur agenda politique. Durant les manifestations, ils n’hésitaient pas à brandir le soi-disant drapeau amazigh. Un drapeau créé dans les années 60 par un sioniste français connu, Jacques Bennet. Dans leur grande majorité, les Algériens ont rejeté le recours à ce drapeau, symbole de la division des Algériens. Dans plusieurs wilayas et à plusieurs reprises, des manifestants ont pris à partie les activistes qui brandissaient ce drapeau. Cette fois-ci, ce n’est pas n’importe quelle personne qui tient à marquer son opposition à la présence de ce drapeau. Il s’agit du chef de l’armée algérienne en personne.

Dans son allocution devant les cadres de la 3eme Régio militaire (Béchar), le chef d’état-major de l’ANP a déclaré : «Il m’appartient également en cette occasion d’attirer l’attention sur une question sensible, à savoir la tentative d’infiltrer les marches et porter d’autres emblèmes que notre emblème national par une infime minorité. L’Algérie ne possède qu’un seul drapeau, pour lequel des millions de Chouhada sont tombés en martyr. Un emblème unique qui représente le symbole de souveraineté de l’Algérie, de son indépendance, de son intégrité territoriale et de son unité populaire. Il est inacceptable de manipuler les sentiments et émotions du peuple algérien. De ce fait, des ordres et des instructions stricts ont été donnés aux forces de l’ordre pour une application rigoureuse des lois en vigueur et faire face à quiconque tente encore une fois d’affecter les sentiments des Algériens à propos de ce sujet sensible et délicat. »

Les paroles du chef de l’armée algérienne sont claires et nettes. Il appartient aux forces de l’ordre de faire respecter la loi algérienne sur l’ensemble du territoire national. Il n’est plus question de laisser une minorité arrogante jouer avec les sentiments des Algériens dont la patience n’a que trop duré jusqu’ici. Bien entendu, les berbéristes et leurs porte-parole dans les médias à la solde de la mafia politico-financière vont tenter de faire diversion en rappelant que d’autres Algériens n’hésitent pas à brandir d’autres drapeaux que le drapeau national en faisant référence notamment au drapeau palestinien. Mais cette comparaison n’a pas lieu d’être. Le drapeau palestinien n’est pas là pour concurrencer le drapeau national. Les citoyens qui brandissent le drapeau palestinien aux côtés du drapeau national ne font qu’exprimer leur attachement à une cause juste qui a le mérite d’unir non seulement tous les Algériens mais aussi tous les musulmans à travers le monde.

Mustapha Senhadji