Gaza : Les premières réactions internationales après la signature de l’accord de trêve humanitaire

22.11.2023. L’accord pour une trêve humanitaire de quatre jours à Gaza accompagné d’un échange de prisonniers a été unanimement salué dans le monde tant il permet d’espérer qu’il sera le prélude à un cessez-le-feu durable.

Le président des Etats-Unis, dont la diplomatie a participé aux négociations indirectes en vue d’arriver à cet accord, aux côtés des diplomates du Qatar et de l’Egypte, a exprimé sa grande satisfaction d’autant plus que l’accord va permettre la libération de plusieurs otages américains détenus par le Hamas à Gaza. Moscou et Pékin de leur côté, ont également salué l’accord en espérant qu’il va permettre un acheminement plus conséquent des aides humanitaires à destination de la population de Gaza. La présidente de la Commission de l’Union européenne a également fait part de sa satisfaction et a réitéré la volonté de l’Europe de contribuer à l’acheminement de l’aide à Gaza.

Parmi les premiers pays arabes à réagir on notera la satisfaction du Qatar et de l’Egypte dont la diplomatie a enregistré un acquis important en contribuant au succès des difficiles négociations qui ont précédé la signature de l’accord. De son côté, la Jordanie frontalière a salué l’accord qui va aider à atténuer les souffrances des civils à Gaza. Ces pays arabes ont également exprimé le souhait de voir cette trêve s’acheminer vers un cessez-le-feu durable.

Par ailleurs, plusieurs observateurs internationaux ont noté que l’accord pour une trêve humanitaire et l’échange de prisonniers constitue en soi une victoire pour le Hamas dans la mesure où il a été signé par le gouvernement israélien et le Hamas. Or, même si les négociations étaient indirectes (via les médiateurs américains, qataris et égyptiens), l’accord signifie implicitement que le gouvernement israélien reconnaît le Hamas comme un protagoniste politicio-militaire avec lequel il faut négocier malgré tout alors qu’il n’a pas cessé depuis le début de la guerre d’affirmer qu’il veut l’éliminer. (Algérie solidaire)