L’Algérie à la troisième place mondiale dans le gaz de schiste
Les premiers résultats de la première étude d’estimation du potentiel national d’hydrocarbures, en cours, « sont déjà plus qu’encourageants », a estimé, dimanche à Oran, le président du comité de direction de l’agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Al-Naft), M.Arezki Hocini qui faisait référence à une étude internationale engagée récemment pour évaluer le potentiel algérien. Cette étude, qui a pour objectif d’évaluer le potentiel en place, est observée à travers sept (7) bassins du Sahara algérien, a-t-il fait savoir, notant que les réserves en place de pétrole et de gaz sont importantes en termes d’hydrocarbures conventionnels et non conventionnels.
« Ces résultats repositionnent l’Algérie à la troisième place en termes de volume des ressources en gaz de schiste après les USA et la Chine et à la septième place pour son potentiel en pétrole de roche mère, actualisant ainsi le dernier classement de l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) », a-t-il poursuivi. Le volume en place de gaz est estimé, selon les mêmes résultats, à neuf fois plus que celui des réserves de Hassi R’Mel, avec un taux de récupération de 20%, a ajouté le même responsable, relevant aussi l’importance du volume en pétrole. En parallèle, Al-Naft a lancé quatre (4) autres études du potentiel des bassins du domaine minier national, confiées à des bureaux d’études de renom, a-t-il dit.
Par ailleurs, huit (8) conventions d’études de potentiel sur différents périmètres du domaine minier, dont quatre (4) concernent l’offshore, ont été signées avec différentes compagnies pétrolières partenaires ayant la maîtrise et le savoir-faire technologique, selon le responsable d’Al-Naft. Le responsable a indiqué que « soixante-dix pour cent (70%) de la surface de ce domaine minier hydrocarbures demeure encore sous explorée ». Pour les observateurs, l’évaluation du potentiel minier algérien est à encourager mais l’exploitation rationnelle de ce potentiel dans le cadre d’une stratégie de développement durable respectueuse de l’environnement demande un changement politique impliquant de nouvelles élites issues du peuple et soucieuses de sa santé et de son bien-être.
S. Nasri ( Avec APS)