L’Algérie classée 25e plus gros détenteur des réserves d’or dans le monde

L’Algérie figure à la 25e place dans le classement des pays détenteurs d’or dans le monde avec 173 tonnes, indique The International Financial Statistic dans son dernier rapport. L’Algérie se place ainsi en tête des pays africains. L’Afrique du Sud vient en effet au 29e rang avec 125 tonnes, la Libye à la 31e place avec 116 tonnes, l’Egypte à la 41e place avec 75 tonnes et le Maroc à la 59e place avec 22 tonnes. L’Algérie avait profité de la conjoncture d’aisance financière relative des années où l’or noir atteignait les 100 dollars le baril pour acheter une quantité appréciable d’or sur le marché international. L’or sert généralement aux Etats à diversifier leurs réserves de change constituées de devises étrangères en vue d’intervenir sur leur marché de change.

Selon le dernier bilan du Conseil Mondial de l’Or, World Gold Council (WGC), les réserves d’or officielles détenues par les banques centrales s’élèvent à 32 702 tonnes au 1er janvier 2016. Les plus gros détenteurs d’or dans le monde bancaire, précise le bilan, sont les Etats-Unis  en 1ere place avec  8 133 tonnes, l’Allemagne  au 2e rang avec  3 378 tonnes, le Fond Monétaire International  à la 3e position avec  2 814 tonnes, l’Italie à la 4e place avec 2 451 tonnes, la France ( 5e, 2 435 tonnes), la Chine (6e, 1 823 tonnes), la Russie (7e, 1 499 tonnes) et la Suisse (8e, 1 040 tonnes). Ces pays et organismes représentent à eux seul 78,6 % des réserves d’or mondiales détenues par les banques centrales

S’agissant de l’Afrique, le document a souligné que  le volume du stock d’or détenu par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), au 31 décembre 2015,  est de 1 174 234,76 onces, soit environ 36,5 tonnes. Avec un cours de l’once d’or à 664 330 de FCFA (la devise officielle des huits États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine depuis 1994), la contrevaleur de ces actifs est de 780 milliards de FCFA. Seul 10 % des avoirs en or de la BCEAO est détenu sur le territoire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). D’après la même source, 90 % est en dépôt dans les coffres de la Banque de France pour une valeur estimée à 700 milliards de FCFA.