L’Algérie condamne les attaques teroristes au Niger et au Mali

L’Algérie a condamné l’attaque terroriste ayant ciblé jeudi un camp de l’armée nigérienne et a exprimé sa solidarité avec le gouvernement et le peuple nigériens dans « la lutte sans concession » contre le terrorisme, a indiqué vendredi dans une déclaration, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. « Nous condamnons avec la plus grande vigueur l’attaque terroriste qui a ciblé jeudi 09 janvier un camp de l’armée nigérienne à Chinégodar dans l’Ouest du pays ayant occasionné de nombreuses pertes humaines parmi les soldats nigériens », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères . « Nous présentons nos sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches. Nous exprimons par la même notre solidarité avec le gouvernement et le peuple nigériens frères et les assurons de notre soutien dans la lutte sans concession qu’ils livrent au terrorisme », a ajouté le porte-parole du MAE.

Le même jour, l’Algérie a condamné avec force l’attaque terroriste contre le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) dans la région de Kidal. « Nous condamnons avec force l’attaque terroriste ayant ciblé, jeudi 09 janvier, le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à Tessalit, dans la région de Kidal, dans le Nord-est du Mali, faisant plusieurs blessés parmi les soldats de la mission onusienne », a déclaré le porte-parole du MAE. « Tout en exprimant notre entière compassion avec les casques bleus du contingent tchadien blessés lors de cette attaque, nous tenons à assurer la MINUSMA, le gouvernement et le peuple tchadiens frères de notre entière solidarité », a ajouté le porte-parole du MAE.

Ces attaques au Niger et au Mali, deux pays voisins de l’Algérie, ont eu lieu au moment où le conflit dans la Libye voisine connaît des développements inquiétant : la détermination des partisans de Khalifa Haftar de prendre par la force la capitale libyenne suivie de la décision de la Turquie d’intervenir directement en vue de sauver le gouvernement de l’Entente, reconnu par la communauté internationale risquent en effet de transformer le conflit fratricide en guerre régionale ouverte avec des conséquences directes sur la sécurité des pays voisins (Algérie, Tunisie).