L’Algérie invite ses partenaires européens à élargir le partenariat aux énergies renouvelables

12.10.2022. L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont mis en place un plan d’action visant la concrétisation des projets programmés dans le cadre de la coopération énergétique bilatérale, a affirmé mardi à Alger le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab .Outre le gaz, ce plan vise à développer la coopération dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’hydrogène.

« Les deux parties ont mis en place un plan d’action visant la concrétisation des projets énergétiques programmés dans le cadre de la coopération bilatérale, conformément à un calendrier donné », a fait savoir M. Arkab dans une déclaration à la presse en marge des travaux du Forum d’affaires Algérie-UE sur l’énergie. La liste des projets devant être réalisés dans le cadre de la coopération bilatérale a été établie lors de la 4ème réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l’Algérie et l’UE, tenue lundi à Alger, précise le ministre.

Selon M. Arkab, la rencontre a permis d’évoquer l’approvisionnement en gaz et les contrats conclus avec l’UE, rappelant que l’Algérie, qui honore tous ses engagements, était un pays crédible. Les deux parties ont évoqué les modalités de développement des relations dans le domaine gazier et des prospections, outre le renforcement des programmes algériens à travers le groupe Sonatrach, a-t-il poursuivi. Mais l’Algérie ne veut pas en reste à ce secteur puisqu’elle invite ses partenaires européens à investir dans d’autres secteurs prometteurs. A cet égard, l’Algérie insiste pour accéder aux marchés internationaux et européens de l’électricité, car étant un pays qui produit l’électricité en quantités importantes lui permettant de l’exporter.L’accent a été mis particulièrement sur le projet de l’interconnexion électrique entre l’Algérie et l’Europe via les câbles de haute tension transméditerranéens.

Les énergies renouvelables ont également été au centre de la réunion, selon le ministre qui a affirmé que l’Algérie aspire à produire 50% de l’énergie électrique à partir des sources renouvelables. « Le travail dans ce domaine a débuté l’année dernière et nous aspirons, dans le cadre de la coopération avec l’UE, à un développement rapide des énergies renouvelables dans notre pays », a soutenu M. Arkab. Concernant les autres projets à réaliser dans le cadre du partenariat avec la partie européenne, ceux relatifs au développement de l’hydrogène qui compte, selon le ministre, « parmi les priorités du programme du Gouvernement, en cours de développement par une commission multisectorielle, en sus de l’élaboration d’une stratégie de coopération avec le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) placé auprès du Premier ministère ». Le ministre a rappelé qu’il a été procédé au lancement de projets pilotes pour développer l’hydrogène par les groupes publics, Sonatrach et Sonelgaz (APS)