L’Algérie soutient la dernière décision de l’OPEP en vue de diminuer la production pétrolière

19.10.2022. Le Secrétaire général (SG) de l’Organisation des  pays exportateurs de Pétrole (OPEP), M. Haitham Al Ghais a salué, dimanche  au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République,  M. Abdelmadjid Tebboune, le rôle et les efforts de l’Algérie en faveur de  l’Organisation.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Al Ghais a  indiqué être « très honoré de rencontrer le président de la République pour  la première fois. Nous avons écouté les orientations et recommandations de  son Excellence le Président Tebboune concernant le travail de  l’Organisation et l’unification de sa position, ainsi que l’impératif  soutien à la décision collective et le rôle de l’Algérie en son sein ». « L’Algérie a joué un rôle historique, même dans le dernier accord dont le  premier jalon a été l’accord conclu à Alger en septembre 2016 », a-t-il  ajouté.

La dernière décision de l’OPEP de diminuer la production pétrolière a été prise de concert avec d’autres pays non membres de l’OPEP comme la Russie, ce qui a provoqué une crise avec l’Administration américaine qui a accusé l’OPEP de soutenir objectivement la Russie dans sa guerre en Ukraine. Au lendemain de cette décision, les relations entre Washington et Riad (première puissance au sein de l’OPEP) ont connu une vive tension. Les pays de l’OPEP, et à leur tête l’Arabie saoudite, assurent de leur côté que leur décision était de nature purement économique.

Le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, a réitéré le même argument en marge de sa rencontre avec le président de l’OPEP. « C’est parce que l’Opep+ est préoccupée, comme partout dans le monde, par les incertitudes grandissantes concernant l’économie mondiale et le ralentissement de la demande de pétrole que nous avons décidé de revenir à notre niveau d’offre de mai 2022″, a expliqué M. Arkab. En décidant de réduire notre production globale de 2 millions par jours, à compter du 1 novembre prochain, « l’Opep+ ne s’écarte pas de la démarche qui a toujours été la sienne depuis 2016 de soutenir la stabilité et l’équilibre du marché pétrolier international », a-t-il affirmé (APS)