Lamamra souligne l’impasse du processus onusien au Sahara occidental

Ramtane Lamamra, a affirmé, dimanche à Oran, que l’Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts du Secrétaire général de l’ONU en vue du règlement du conflit au Sahara occidental., »Nous formons le vœux  que la visite prochaine dans la région du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon soit l’occasion pour ramener les deux parties à la table des négociations en vue de la relance du processus de paix », a souligné M. Lamamra lors de l’ouverture du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.

Le ministre d’Etat a assuré que « l’Algérie, en ce qui la concerne, ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts du SG de l’ONU et de son envoyé personnel, pour l’avènement d’un règlement définitif de ce conflit à travers la tenue du referendum d’autodétermination ». Au Sahara occidental, le processus de règlement mené par les Nations unies depuis 1990 est dans l’impasse », a-t-il fait observer, tout en estimant que « les propositions de règlement communiquées en 2007 par les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, n’ont pas permis la relance des négociations et aucun progrès n’a pu être enregistré depuis lors ». Tout en relevant les difficultés rencontrées par l’envoyé personnel du SG de l’ONU, l’Ambassadeur Christopher Ross et Mme Kim Bolduk, sa représentante spéciale et chef de la Minurso,

M. Lamamra a déploré l’attitude affichée par le Maroc. « Au lieu de s’engager dans la recherche et la mise en oeuuvre d’un règlement de ce différend, comme l’y appellent les résolutions pertinentes de l’Union africaine et des Nations unies, le Maroc a malheureusement multiplié, tout au long de ces 40 années d’occupation, les man£uvres dilatoires », a-t-il déclaré, tout en appelant les Nations unies, et singulièrement le Conseil de sécurité, à « assumer leurs responsabilités pour hâter l’avènement d’une solution conforme à la légalité internationale et mettre ainsi fin au calvaire qu’endure le peuple sahraoui sous l’occupation, dans son propre territoire, et dans les épreuves de l’exil » (APS)