Lavrov : Ceux qui cherchent à faire pression sur l’Algérie se trompent d’adresse

03.02.2023. L’annonce officielle de la visite du président Tebboune à Moscou, qui a été programmée pour le mois de mais prochain, a provoqué des remous dans certaines capitales occidentales comme on pouvait s’y attendre. Les pressions exercées sur l’Algérie durant ces derniers mois n’ont pas eu l’effet escompté. C’est ce que vient de confirmer le ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergueï Lavrov.

« Les relations historiques entre les deux pays appellent au respect entre les peuples des deux pays », a affirmé le chef de la diplomatie russe dans une interview accordée à « RT Arabic », rappelant le soutien de son pays à l’Algérie durant la Guerre de libération contre la colonisation. Soulignant que son pays entretenait des relations avec l’Algérie avant même l’indépendance, M. Lavrov a indiqué que « nous entretenons, depuis, des relations étroites dans tous les domaines et un dialogue politique intense ».

Lavrov a cité, à ce propos, les entretiens téléphoniques entre le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son homologue russe Vladimir Poutine, affirmant que « le Président Tebboune comprend le sens, l’histoire et l’avenir du partenariat stratégique algéro-russe ». Lors de la visite de Lavrov à Alger, en septembre dernier, il était question d’une visite du président Tebboune à Moscou avant la fin de l’année 2022; Le report de cette visite pour des raisons d’agenda a laissé penser à certains observateurs que les pressions américaines sur l’Algérie ont fait reculer les dirigeants algériens.

L’annonce officielle de la visite du président Tebboune qui a été fixée au mois de mai prochain à la suite du récent entretien téléphonique qu’il a eu avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a montré que l’Algérie reste bel et bien déterminée à sauvegarder et à renforcer son partenariat stratégique avec la Russie malgré les pressions qu’elle subit de la part des puissances occidentales. Lavrov n’a pas manqué de faire remarquer à cette occasion que ceux qui espèrent faire pression sur l’Algérie pour l’amener à changer de politique « se trompent d’adresse » et que l’Algérie « n’est pas de ceux qui acceptent qu’on leur dicte ce qu’ils doivent faire » (Algérie solidaire)