Le président de la BAD salue les efforts et l’engagement de l’Algérie pour le développement de l’Afrique

31.05.2023. Dans le cadre de son allocution d’ouverture de la 58e Assemblée du Conseil des gouverneurs du groupe de la Banque africaine de développement et de la 49e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a salué les efforts de l’Algérie et son « engagement » pour soutenir le développement dans le continent.

« Je salue les efforts de l’Algérie pour soutenir les pays africains à revenus très bas. Je salue aussi l’engagement de l’Etat algérien pour sa contribution à la reconstitution du Fonds africain de développement, avec 10 millions de dollars, soit une contribution très importante, qui fait de l’Algérie l’un des plus importants contributeurs africains dans ce fonds » a déclaré M. Adesina.

Le président de la BAD s’est également réjoui du niveau de collaboration avec l’Algérie actuellement, mais aussi depuis la création, en 1964, de la plus importante institution financière de développement en Afrique. « J’apprécie notre engagement et notre collaboration ensemble. L’Algérie est un pays très important pour la BAD, c’est l’un des actionnaires qui ont répondu présents dès la création de la Banque », a-t-il soutenu. Et d’ajouter: « L’Algérie soutient tout ce qui concerne l’Afrique et tout ce qui concerne l’intégration régionale, surtout en ce qui concerne les infrastructures. Il y a aussi le secteur pharmaceutique où l’Algérie fait beaucoup de progrès dont l’Afrique peut en tirer profit ».

La mobilisation des fonds privés pour financer une croissance verte et durable en Afrique est au cœur de la 58e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque et la 49e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement, qui s’ouvrent officiellement mardi, avec la présence de pas moins de 3.000 participants et de quelques chefs d’Etat qui vont superviser le « Dialogue présidentiel de haut niveau » sur « l’évolution de l’architecture financière mondiale et le rôle des banques multilatérales de développement ». Lors de sa conférence de presse, M. Adesina a avancé que le déficit de financement climatique en Afrique dépasserait les 125 milliards de dollars annuellement d’ici à 2030, au moment où plus de 80% des financements climatiques dans le continent proviennent d’acteurs internationaux publics, alors que le financement fourni par le secteur privé n’y représente que 14% (APS)

Malgré sa faible contribution au réchauffement de la planète, le continent africain risque de perdre jusqu’à 12% de son PIB à l’horizon 2100 à cause des aléas climatiques, a-t-il dit.