L’Algérie, le Nigeria et le Niger réitèrent leur engagement en faveur du projet de gazoduc transsaharien

13.02.2025. Les ministres du pétrole du Nigeria et du Niger ont réitéré, mardi à Alger, l’engagement de leurs pays à assurer le succès du projet du Gazoduc transsaharien (TSGP).
Dans une déclaration à la presse au siège de la présidence de la République, au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi qu’à la délégation l’accompagnant, le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières de la République fédérale du Nigeria, Ekperikpe Ekpo, a affirmé qu’il avait été décidé, lors de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), « d’aller de l’avant et de relancer le projet ». Le ministre nigérian a affirmé qu’on « ne va pas renoncer au projet du gazoduc transsaharien »
De son côté, dans une déclaration à la presse au siège de la présidence de la République, à l’issue de l’audience que lui a accordée, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre nigérien a indiqué que la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), « a permis de signer le document fondamental qui permettra le lancement et la mise en œuvre de ce projet commun ». « Nous disposons, désormais, du moyen et de l’instrument qui nous permettront d’aller de l’avant », a-t-il soutenu ajoutant, à ce propos, que « chaque Etat s’engage à contribuer à la réalisation de ce projet intégré, de manière accélérée, étant un projet bénéfique pour nos peuples ».
De son côté, l’Algérie a réaffirmé son attachement à la réalisation de ce projet stratégique pour l’Afrique. Lors de l’audience accordé aux ministes du pétrole du Nigeria et du Niger, le président Tebboune, avait d’ailleurs qualifié ce projet « d’œuvre africaine majeure ». S’inscrivant dans le cadre du « Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) », ce projet est appelé, donc, à conforter la place du continent africain en tant que principal fournisseur d’énergie au niveau mondial. Ce projet « n’est pas simplement une infrastructure, mais une vision commune pour un avenir prospère », a souligné mardi M. Arkab, en faisant observer que le TSGP reflétait aussi « l’ambition commune de construire une passerelle stratégique entre l’Afrique et le monde ». (APS)