Plusieurs dizaines de projets en vue dans l’industrie automobile

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, a déclaré que ses services ont reçu des dizaines de projets d’investissements liés à l’industrie automobile. En effet, ces demandes ont été faites par les concessionnaires automobiles agréés pour ouvrir des usines en Algérie, tout en soulignant qu’il est encore temps pour eux d’y souscrire et ainsi développer les industries mécaniques en Algérie avant la date butoir du 31 décembre prochain. Pour rappel, l’article 52 de la loi de finances 2014 stipule que les concessionnaires automobiles sont tenus dans un délai maximum de trois ans, à compter de la date de publication de la LF-2014, d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien avec le secteur automobile.

En effet, Bouchouareb a ajouté, en marge de la séance consacrée au vote des parlementaires sur la loi de l’investissement au Sénat, que les concessionnaires automobiles sont partie prenante dans l’avenir de cette industrie naissante et que la finalité pour eux est de ne plus importer de véhicules de la marque qu’ils commercialisent en ce moment mais de les fabriquer dorénavant avec un taux d’intégration appréciable, surtout au vu de la politique des quotas des licences d’importation des véhicules prônée par le gouvernement depuis janvier dernier, qui ont atteint 83 000 en 2016 et destiné à la baisse en 2017. Dans ce sens, Bouchouareb a précisé que l’avenir de l’activité de concessionnaire «n’est pas uniquement d’acheter et de vendre des véhicules mais d’intégrer la construction mécanique d’une manière générale dans notre pays».

Par ailleurs, à une autre question sur le projet Peugeot Algérie, Bouchouareb a affirmé que le rôle du gouvernement était de «rapprocher les avis des trois partenaires» concernés par ce projet, soulignant que «la phase la plus compliquée a été dépassée». Auparavant, le ministre du secteur avait souligné que la partie française voulait imposer ses conditions par des clauses abusives qui ne servent pas les intérêts de l’Algérie. En outre, s’agissant du projet Volkswagen, le ministre a réaffirmé qu’il était en cours, sans fournir plus de détails (APS)