Les médias à la solde du régime marocain multiplient les provocations contre l’Algérie

Au lendemain du crash de l’avion de transport de l’armée algérienne qui a coûté la vie à 257 personnes, les médias makhzéniens ont intensifié leur campagne de désinformation et de propagande contre l’Algérie. Au moment où les messages de condoléances affluent de partout à l’adresse du gouvernement algérien suite à la catastrophe aérienne, le média marocain spécialisé dans la propagande anti-algérienne Médi1 n’a pas trouvé mieux que d’exploiter bassement la présence d’une trentaine de Sahraouis dans l’avion algérien qui s’est écrasé jeudi matin près de la base de Boufarik. L’Algérie devrait selon ce média rendre compte à la communauté internationale et s’expliquer sur la présence des membres du Polisario dans l’avion militaire algérien.  Le communiqué de la présidence de la RASD est venu mettre les points sur les « i ». La trentaine de Sahraouis qui figurent parmi les victimes du crash sont pour la plupart des enfants qui avaient été soignés dans des hôpitaux d’Alger et de Blida et qui retournaient dans les camps de Tindouf avec leurs accompagnateurs.

Mais au-delà cette mise au point, ce que les médias marocains feignent d’oublier c’est que l’Algérie n’a jamais nié son soutien indéfectible au peuple sahraoui et à son avant-garde combattante, le Front Polisario. Au contraire, l’Algérie s’honore de ce soutien qui est d’ailleurs tout à fait conforme aux principes intangibles de la diplomatie algérienne et n’a rien de répréhensible du point de vue du droit international. Non content de relayer les déclarations provocatrices de certains hommes politiques et députés marocains qui sont allés récemment jusqu’à agiter la menace d’une intervention militaire contre le Front Polisario et l’Algérie, les médias makhzéniens versent dans l’intoxication la plus grossière. C’est ainsi que le quotidien Essabah relayé sur Youtube par un média à la solde des services marocains n’a pas hésité à diffuser le bobard selon lequel la France aurait donné son aval à une frappe aérienne marocaine contre les positons du Front Polisario et qu’elle aurait averti le gouvernement algérien à cet effet par la voix de son ministre des affaires étrangères.

Les médias marocains sont ainsi tombés dans une mythomanie effrayante. L’aval français dont ils parlent n’existe que dans leur petit esprit. Pour attaquer un groupe « terroriste » sur le territoire malien à un kilomètre de la frontière algérienne, le président français a été contraint de dépêcher son chef d’état-major particulier à Alger en vue de rencontrer le chef d’état-major de l’armée algérienne pour l’informer et le rassurer. De là à imaginer que la France se permette d’autoriser le Maroc à frapper le Front Polisario au risque de se mettre à dos l’Algérie qu’elle cherche à amadouer pour l’entraîner dans le bourbier du Sahel, il faut être complètement idiot. La diplomatie algérienne n’a même jugé utile de répondre aux menaces marocaines destinées à la consommation interne. Un proverbe populaire algérien dit très justement que celui qui parle ne fait pas et celui qui fait ne parle pas. L’Algérie n’a pas besoin de vociférer. Elle connaît très bien le jeu de la France et celui de son comparse marocain dans la région. Elle les surveille de près. Elle les laisse jouer tant qu’ils ne touchent pas à son intégrité territoriale et à sa sécurité nationale, dont le garant reste en dernier ressort l’ANP qui a accompli des efforts gigantesques durant ces dix dernières années pour la sanctuarisation du territoire national.