Un nouveau scandale de corruption révélé par la presse espagnole
La presse espagnole vient de révéler un nouveau scandale de corruption mettant en cause des responsables algériens. Selon des informations divulguées par la presse espagnole, une société ibérique aurait payé des pots-de-vin à des responsables algériens pour bénéficier de contrats dans le domaine de l’équipement hydraulique et des transports. Le quotidien espagnol El Mundo a même cité le nom d’un homme politique, il s’agit de Omar Alilat, député RND de Béjaïa. Ce dernier est accusé d’avoir touché des pots-de-vin en échange de son intervention pour faciliter l’obtention de marchés en faveur de la société Voltar Lassen.
Selon le quotidien espagnol, des sommes d’argent ont été versées aux membres de familles de responsables de l’Algérienne des Eaux pour l’obtention d’un contrat de construction et de montage d’une canalisation dans le cadre du projet de station de dessalement d’eau de mer à Souk Tleta, dans la wilaya de Tlemcen. À travers la société Voltar Lassen, le groupe espagnol aurait également obtenu un autre contrat portant sur la construction de la première ligne de tramway de Ouargla, marché octroyé en 2013 pour un montant de 230 millions d’euros.
La société algérienne et le député mis en cause dans cette affaire n’ont toujours pas réagi à ces graves accusations. De son côté, la Justice algérienne que la loi autorise pourtant à ouvrir des enquêtes en pareilles circonstances n’a pas encore donné de suite à cette affaire. Les autorités qui ne cessent de clamer leur volonté de lutter contre le fléau de la corruption seraient bien avisées, selon les observateurs, de réagir promptement face à ce nouveau scandale économique.