Messahel plaide pour un transfert réel de technologie en Afrique
Dans le cadre de sa participation à la 6ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), Abdelkader Messahel, a plaidé pour un transfert réel de technologie en Afrique. Le développement du potentiel de transformation des ressources naturelles du continent africain vise à « garantir une forte valeur ajoutée, créer de l’emploi et générer des richesses » a déclaré le ministre des Affaires maghrébines, de l’union africaine et de la Ligue des Etats arabes, qui a précisé que « L’Afrique souhaite qu’il soit tenu compte de son ambition d’être un espace économique dynamique pouvant participer activement à l’essor de l’économie mondiale et de ne plus être perçu comme un continent réduit au rôle de simple réservoir de matières premières et de marché commercial et de consommation ».
M. Messahel, qui a représenté le président Abdelaziz Bouteflika à ces ommet, a souligné que la participation du Japon dans l’effort de développement de l’Afrique « pourrait intervenir, notamment, à travers le financement et la réalisation de projets d’infrastructures nationaux et régionaux structurants tels que définis comme priorités par les chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la stratégie en matière d’infrastructures ». Il a rappelé que des projets d’envergure continentale sont soit en cours de finalisation, à l’instar de la route transsaharienne Alger-Lagos, soit dans une phase de maturation avancée comme le gazoduc Nigeria-Algérie et la fibre optique Alger-Abuja, pour lesquels le Japon pourrait apporter sa « précieuse contribution ». Relevant que l’Afrique, à travers le NEPAD et L’AGENDA 2063, s’est dotée d’un mécanisme et d’une feuille de route pour assurer son développement économique et social et prendre part, en tant qu’acteur, aux grandes mutations que connaît le monde, M. Messahel a estimé qu’à ce tire, « le Japon, qui est partenaire privilégié de l’Afrique, peut l’accompagner dans une relation mutuellement bénéfique.
« La TICAD représente, à cet égard, l’instrument idoine ayant déjà fait la preuve de son efficacité », a-t-il ajouté. Le ministre a souligné que l’Algérie souhaite, à cet effet, « la prise en compte d’un certain nombre de principes directeurs pouvant renforcer le processus de la TICAD, en vue de lui faire franchir une « étape qualitative » et lui conférer, dans le même temps, « toute sa dimension stratégique ». Il a cité, dans ce cadre, « l’implication effective de l’ensemble des coorganisateurs et partenaires de manière égale et inclusive », « la prise en compte de l’agenda africain de développement 2063 avec une répartition équilibrée des projets et programmes de développement sur l’ensemble des sous-régions du continent » et « le renforcement des mécanismes de coordination, de suivi et d’évaluation » mis en place pour adapter cette coopération à la stratégie définie en matière de développement par l’Union africaine (APS)