Djamel Ould Abbes répond à Abdelaziz Belkhadem
Le Secrétaire général du parti Front de libération nationale (FLN) Djamel Ould Abbes a affirmé mardi à Alger que les portes du parti « sont ouvertes à tous ceux qui ont quitté le parti et tous ceux qui soutiennent le programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika ». En marge d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au débat du projet de loi fixant la composition du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et les modalités de désignation de ses membres, ainsi que les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement, M. Ould Abbes a indiqué que « les portes du parti FLN sont ouvertes à tous ceux qui ont quitté le parti et toux ceux soucieux de l’intérêt suprême du pays avec la seule condition, celle du soutien du programme du président de la République Abdelaziz Bouteflika ».
Il a en outre indiqué qu’il « s’attelait actuellement à resserrer les rangs » ajoutant que le parti » est confronté à plusieurs défis » dont celui de la préparation des prochaines échéances électorales outre les défis socio-économiques. M. Ould Abbes a qualifié le Rassemblement national démocratique (RND) de « parti allié » qui entretient « de bonnes relations avec le parti du FLN et partage avec lui le principe du soutien du programme du président Bouteflika ».affirmant dans un autre contexte que le 10ème congrès du parti « est légal et nul n’a le doit de contester sa légitimité ».
Cependant, cet « esprit d’ouverture » affiché par le nouveau secrétaire général du FLN a des limites. Pas question pour que les anciens dirigeants du parti puissent retourner à des postes de direction. La dernière sortie médiatique de Abdelaziz Belkhadem à la chaîne américaine CNN dans laquelle il a appelé à la création d’une instance provisoire pour diriger les affaires du parti dans l’attente de l’élection d’une nouvelle direction légitime n’a pas plus à Ould Abbes qui l’a fait savoir publiquement. Pour lui il n’y a pas de places vacantes au sein de la direction du parti.